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Un petit événement en marge du match: le midi, les dirigeants des Rangers ont invité à déjeuner Roger Rocher qui lui-même a insisté pour que l'on convie ses amis du Celtic. Il est pourtant du voyage à Glasgow.Il est 20H15, la pelouse est un vrai billard. L'Allemand s'échappe et se présente seul devant Curkovic mais Lopez revenu à toutes jambes, sauve les siens. Mais le défenseur stéphanois dans un tacle rageur, parvient à dégager le ballon en corner.C'est au tour de l'ASSE de bénéficier d'un coup-franc bien placé à la 19e minute. Le matin du match, Robert Herbin annonce que l'« Ange vert » est finalement inscrit comme remplaçant et ne qu'il ne pourra tenir plus que quelques minutes. Le mur stéphanois tarde à se placer aussi l'arbitre hongrois lui fait signe de reculer. Il a fait retirer les coups-francs qui étaient dangereux pour nous, ceux qui étaient situés dans la zone des 20 mètres. Curieusement, je remarque ses yeux. Cela semble être le but mais non, le ballon passe très légèrement à droite. "- On connait tous quelqu'un se vantant d'avoir été à Glasgow ce 12 mai 1976, y compris des personnalités (trop souvent d'ailleurs pour croire tout le monde). Le ballon revient vers Hervé Revelli, seul en position idéale. Quand j'ai eu cette occasion dans les 18 mètres, personne ne m'a prévenu qu'il fallait tirer immédiatement. Il nous a manqué ce que possède toujours le Bayern: l'opportunité. Les tirs sur les poteaux ? Le Dynamo Kiev compte en son sein le Ballon d'or en titre Oleg Blokhine. Les joueurs écossais en tout cas, ne cachent pas leur préférence: ils sont venus voir gagner les Verts. "- Dominique Bathenay: "Contre le Bayern Munich, il ne faut pas tirer sur les poteaux. La Coupe des clubs champions européens 1975-1976 est une compétition de football réunissant les meilleurs clubs européens. J'y consens par obligation. Oswaldo Piazza commence à s'impatienter et se fait plus offensif. Puis, pour la première fois de la partie, on voit Hoeness qui tente de brûler la politesse à Janvion. Le Saviez-vous ?- C'est la 3e Coupe d'Europe des Clubs Champions remportée par le Bayern, la 3e consécutive. Les quotidiens de l'ensemble de l'Europe ne titreront pas en faveur de la formation bavaroise mais salueront plutôt la performance du club français. Bathenay répète: "J'étais sûr qu'on allait gagner".Piazza, la rage au coeur, exagère ses propres limites: "C'est fini, je suis trop vieux, finie la Coupe d'Europe". Toute la journée, plus d'une centaine d'avions l'ont sillonné, chargés de supporters. Grâce à cette victoire, le Bayern réussit l'exploit de remporter trois années de suite le trophée (seul le Real Madrid a fait mieux avec cinq trophées consécutifs, tandis que l'Ajax Amsterdam avait réalisé la même chose et que le Real Madrid le fera par la suite). Mais pour moi c'est notre victoire 1-0 contre Saint-Etienne car les deux équipes pratiquaient un jeu offensif. Chacun retient son souffle. Celtic et Rangers, les ennemis héréditaires, à la même table, c'est du presque jamais vu. Dommage. Pour certains, si les poteaux avaient été ronds, les Stéphanois auraient inscrit ces deux buts mais en réalité, personne ne peut vraiment dire si le ballon serait rentré[3]. Les Bavarois s'imposent sur le score de 1-0 face aux Français de l'AS Saint-Étienne, au terme d'une rencontre qui marqua la mémoire collective des supporters de foot français. Une minute plus tard, Lopez récupère un ballon dans son camp, s'en va dans un raid décidé, transmet à gauche à Sarramagna qui centre, tête de Patrick Revelli qui surprend tout le monde, mais le ballon passe légèrement à gauche.Ce n'est que partie remise: Sarramagna remet ça à la 15e minute sur un centre au deuxième poteau. Les Verts sont pourtant très diminués. Dix minutes plus tard, Kapellmann s'échappe sur l'aile droite, cette fois, il est contré in extremis par Lopez alors que le ballon roule en corner. ", 100.000 personnes, selon la Préfecture de Police.Les Verts sont bientôt reçus par le Président de la République. C'est lors de ce match, remporté 1-0 par le Bayern, que l'ASSE toucha à deux reprises les fameux poteaux carrés d'Hampden Park[1]. A chaque fois, il manquait un petit rien à mes centres courts et à mes centres longs. Il frappe, le ballon fuse et rentre dans le but, au ras du poteau.L'arbitre siffle... hors-jeu. Le ballon roule le long de la ligne de but. Et il n'a jamais été question qu'il joue plus d'un quart d'heure..."- Hervé Revelli: "Peut-être que nous ne nous sommes pas assez parlé sur le terrain. Nous avons fait le jeu, nous leur avons fait peur à ces Allemands, jusqu'au bout. Maier était pourtant battu... encore une fois.Le Bayern tente toutefois de réagir par Rummenigge qui donne beaucoup de soucis à Repellini. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. C'est ainsi que Patrick Revelli, dans son style rageur, part et bénéficie d'un contre favorable devant Beckenbauer puis transmet à Santini dont le tir est bloqué par Maier. L'année suivante, c'est une autre vieille connaissance des Verts qui éliminera le club allemand au stade des quarts de finale: le Dynamo Kiev.- Moins connu que ses coéquipiers Müller, Maier ou Beckenbauer, le héros de la soirée, Franz Roth, est un habitué des finales: il avait déjà marqué  le but de la victoire pour le Bayern Munich en finale de Coupe des Coupes contre les Rangers (1-0 en 1967) et l'année précédente en C1 face à Leeds (victoire 2-0). L'année prochaine, nous remporterons cette Coupe d'Europe. La presse allemande en sera même choquée. Il n'a pas un visage très gai. Entraîneur: Robert Herbin. Je fais vite. Désormais, c'est fini, l'arbitre siffle la fin du match accompagné ensuite par le public qui s'époumone sur des "Ils sont cocus". Le temps passe, rien n'est marqué. Elle s'est terminée le 12 mai 1976 par la finale au stade Hampden Park de Glasgow (Écosse) qui opposa le club allemand du Bayern Munich face au club français de l'AS Saint-Étienne. Puis, je fixe Herbin. Qu'est-ce qu'il faudrait à Saint-Etienne pour gagner la Coupe d'Europe ? Eh bien, un peu plus de réussite. Les joueurs stéphanois, malgré la défaite, seront accueillis en héros à leur retour en France le lendemain. Les Bavarois s'imposent sur le score de 1-0 face aux Français de l'AS Saint-Étienne, au terme d'une rencontre qui marqua la … M. Palotaï ne bronche pas.Ce soir, l'arbitre a décidé de se faire discret... Jean-Michel Larqué à la lutte avec Franz Roth. Patrick Revelli met rapidement la pression sur les buts de Sepp Maier. Il souffrait d'une déchirure musculaire mal guérie. Article des pages intérieures de l'Equipe du 13 mai 1976, Ils ont dit- Un vieil écossais s'adressant à Herve Revelli après le match: "Vous avez gagné ce soir..."- Robert Herbin: "Je suis satisfait de mon équipe. Mais notre progression est arithmétique. En 1976, contre les Français, ça jouait beaucoup mieux que l'année précédente contre Leeds"- En 2006, pour commémorer les 30 ans de cette finale, l’ASSE envisagera de disputer un match amical face au Bayern Munich, qui n’aura pas lieu en raison de la somme de 500.000 € que réclamera le club allemand pour l’occasion.- Huit jours avant la finale, les Verts avaient reçu les Crocodiles Nîmois en championnat. Malgré sa défaite en finale, l'équipe de l'AS Saint-Étienne défilera le lendemain sur les Champs-Elysées et sera reçue par le président Valéry Giscard d'Estaing. Et puis c'est la 34e minute, le premier des trois grands évènements de la rencontre. Il a eu de belles occasions, il aurait pu marquer et gagner cette finale. Il a des mots simples, des mots sobres et puis, un officiel vient me prévenir qu'on m'attend avec toute l'équipe pour nous remettre la médaille d'argent des finalistes. Il ajuste le ballon sur son pied gauche, décoche un tir instantané qui va mourir sur la barre transversale. Après la traditionnelle réception d'après-match, au cours de laquelle les Allemands remettront à chacun de leurs adversaires, une assiette en forme de petit cadeau, les Verts s'eclipseront rapidement pour se consoler dans une troisième mi-temps que des rugbymen biterrois animeront.Enfin, c'est le retour en France et le triomphe inattendu, démesuré des Champs-Elysées. Chronologie Saison précédente Saison suivante modifier Cette page présente la saison 1976-1977 de l'AS Saint-Étienne . Chronologie Saison précédente Saison suivante modifier Cette page présente la saison 1979-1980 de l'AS Saint-Étienne . 7e minute: Coup-franc commis par Osvaldo Piazza sur Müller. Maintenant tout pour le championnat afin de revivre une nouvelle fois la belle aventure de la Coupe d'Europe l'année prochaine. Finale - 1976-1977 ; Plus large victoire. La dernière modification de cette page a été faite le 12 août 2020 à 13:38. Il semble respecter le malheur de Saint-Etienne. Dans les vestiaires, le docteur, le masseur et les remplaçants nous attendent. Entraîneur: Dettmar CramerASSE : Curkovic - Janvion, Piazza, Lopez, Repellini - Bathenay, Larqué, Santini - P. Revelli, H. Revelli, Sarramagna (Rocheteau 83e). Sur le visage du joueur allemand, on peut  lire comme un sentiment de gêne. Mais Patrick veut donner trop d'effet à son ballon et Maier n'a aucune peine à s'en saisir.C'était le dernier espoir des français. Seul le Real Madrid (5 fois) et l'Ajax Amsterdam (3 fois) étaient parvenus à en faire autant, plus aucun club n'y parviendra par la suite.- Pour en arriver là, le Bayern avait du se débarasser auparavant d'Esch (Luxembourg), de Malmö (Suède), du Benfica Lisbonne (Portugal) et du Real Madrid (Espagne). Pas de doublé pour l'artilleur bavarois.Arrive la dernière minute de jeu. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Depuis 17 ans, et le Stade de Reims en 1959, jamais un club français n'avait de nouveau atteint ce stade de la compétition. Denis Souilla, Alexandre Czuczman et David Valverde, Coupe des clubs champions européens (1955-1992), Coupe des clubs champions européens 1975-1976, finaliste de la Coupe du Monde deux ans plus tôt, https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/722/reader/reader.html#!preferred/1/package/722/pub/723/page/15, http://www.francefootball.fr/diaporama/Il-y-a-39-ans-saint-etienne-bayern-et-les-poteaux-carres-de-glasgow/2708/#3, http://www.franceinfo.fr/sports/football/article/les-poteaux-carres-de-glasgow-arrivent-saint-etienne-293529, Finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1975-1976, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Finale_de_la_Coupe_des_clubs_champions_européens_1975-1976&oldid=174623354, Finale de la Ligue des champions de l'UEFA, Pages avec des arguments formatnum non numériques, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Département de la Loire/Articles liés, Portail:Auvergne-Rhône-Alpes/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Finale de la Coupe des clubs champions 1975-1976. Ouffffff.Sur cet avertissement sans frais, les Verts cherchent à se mettre à l'abri. Pour une somme estimée à 20 000 euros, ces poteaux rejoignent le musée du club de Saint-Etienne situé au Stade Geoffroy-Guichard[9]. La frappe n'était pas imparable mais puissante et précise. Plus de 35 ans après cette rencontre, les dirigeants du club stéphanois décident d'acheter les fameux poteaux carrés qui étaient entreposés dans la réserve du musée du football écossais à Hampden Park. Il a bien joué. Il a anticipé sur la sortie de Sepp Maier et place une tête surpuissante et imparable. Ivan se précipite, peut l'éloigner alors que Lopez intervient juste devant Muller à l'affût, pour dégager ce ballon en corner.Second évènement: la fameuse 39e minute qui alimentera la légende des poteaux carrés d'Hampden Park... Sur l'aile gauche, Christian Sarramagna échappe, une fois de plus, à la vigilance de Hansen et centre au premier poteau: Santini est seul, il jaillit et se retrouve en position idéale. Si on regarde sa montre, il n'est que 21h27.L'heure du crime.Müller reçoit le ballon, commence à jouer des fesses et pousse Piazza à la faute. Les occasions, il ne faut pas les manquer. "- Oswaldo Piazza: "Je suis révolté. Je reconnais vaguement M. Franchi, le Président de l'UEFA. Le manque de réussite oui. Mais pourtant, il ne faut rien regretter. On parle de l'« épopée des Verts » pour qualifier le parcours du club lors de cette Coupe d'Europe qui élimina des clubs prestigieux tels que le PSV Eindhoven et le Dynamo Kiev[1],[2]. Jean-Michel Larqué s'avance, chacun pense au coup-franc de Kiev et de Eindhoven. Je suis imperméable aux mots de consolation "C'est bien", "Pas de chance". Le but munichois est inscrit à la 57e minute par Franz Roth à la suite d'un coup franc indirect rapidement joué par Franz Beckenbauer[4]. Larqué, Palotai et Beckenbauer pour le traditionnel échange de fanions. Ils sont 30.000 à avoir paradé d'un pub à l'autre, enrubannés aux couleurs stéphanoises. La finale de la Coupe des clubs champions européens 1975-1976 voit le Bayern Munich remporter sa troisième Coupe des clubs champions consécutive. Mais ce dernier tarde à tirer et le ballon est contré. Les Écossais ont vu cela d'un bon oeil, ils ont pris fait et cause pour Saint-Étienne. Elle est chez les grands désormais. Mais qu'est-ce qu'il faut faire pour gagner ! Sur l'aile droite, nouvelle et ultime tentative de Rocheteau qui élimine un puis deux, puis trois adversaires, donne sur sa gauche, à Patrick Revelli en excellente position. Le Bayern revient de loin mais à la mi-temps, le score reste bien nul et vierge.La seconde période repart sur le même scénario: domination verte, calme glacé du Bayern à l'image de Franz Beckenbauer, imperturbable et écoeurant devant son gardien.Piazza, à la lutte avec Müller, récupère le ballon à la 46e minute, part en une-deux avec Patrick Revelli qui s'échappe le long de l'aile droite, centre, Sarramagna bondit, saute plus haut que tout le monde à hauteur du premier poteau. Le portier bavarois est battu mais le ballon rebondit sur la barre, et revient dans les pieds de Schwarzenbeck qui dégage au loin. Roth tire puissamment à gauche. Il déclarera des années plus tard: "On considère parfois que notre victoire 4-0 contre l'Atletico Madrid est le meilleur match du Bayern de cette époque. Le match fut ainsi surnommé du côté français la « finale des poteaux carrés » en référence à ces faits de jeu, alimentant la légende autour de cette rencontre. Le 12 mai, l'AS Saint-Étienne et le Bayern Munich s'affrontent en finale de la coupe d'Europe des Clubs Champions. Je ne regarde pas autour de moi. L'équipe de Saint-Etienne suscite ainsi un engouement particulièrement fort en France pour cette finale. Puis il plonge son regard dans celui de Robert Herbin qui a les yeux rougis.Dans les vestiaires où Patrick Revelli est inconsolable, Herbin dira seulement: "Bravo, félicitations". Populace en liesse dans les rues de Glasgow. J'ai hâte de retrouver mes camarades. "- Christian Sarramagna: "Le vent a joué un grand rôle dans ce match. Le tir de Larqué est bien dirigé, mais Horsmann sauve et dégage le ballon en corner.L'attaque allemande suivante verra Roth tirer vers le but de Curko, mais le ballon est contré et revient vers Rummenige dont le shoot passe à droite. J'ai mal...", Franz Beckenbauer, trophée en main et joie sur le visage. Elle est chez les grands désormais." M. Palotai siffle un coup franc indirect à 20 mètres légèrement à gauche en regardant les buts d'Ivan. Cette année en finale. Le club bavarois gagne donc le privilège de garder définitivement le trophée dans sa vitrine. Côté allemand, le Bayern aligne une équipe composée de grands joueurs, pour la plupart champions du monde en 1974, comme Gerd Müller, Hans-Georg Schwarzenbeck, et bien-sûr Franz Beckenbauer. L'avant-match20h15: Hampden Park, l'un des plus vieux stades européens, rugit.Tout est vert en ce mercredi 12 mai: la pelouse, les tribunes, le ciel aussi. Dans le rond central, Dominique Bathenay récupère le ballon et s'en va balle au pied en éliminant un à un les adversaires dont en dernier, rien moins que le Kaiser Beckenbauer. J'enfile même un maillot de rechange: un maillot vert. Ils avaient rendez-vous à 12h30. C'est très dur, très dur...''- Jean-Michel Larqué: "Quand l'arbitre a donné le coup de siffet final, je n'ai pas compris. Ils défileront sur l'avenue des Champs-Élysées, suivis par cent mille supporters, de la place de l'Étoile jusqu'au palais de l'Élysée, où ils seront reçus par le président de la République Valéry Giscard d'Estaing[6],[7]. Gérard Farison et Christian Synaeghel sont passés sous les crampons des joueurs nîmois, qui se sont mis à dos, en la circonstance, la France entière.Quant à Rocheteau, il n'arrive pas à se guérir d'une déchirure à la cuisse. Photo de l'équipe de l'ASSE saison 1976-1977. Ils comprennent rapidement qu'ils atterriront en fait à Paris.A l'instigation de Jacques Vendroux, journaliste de France Inter, une foule de 14 juillet a été rameutée qui chante: "On a gagné ! Il ne manquait pas grand-chose pour qu'ils rentrent. Mais le football est ainsi fait. Parmi ceux qui s'y sont vraiment rendues pour soutenir les Verts ce jour-là, on retrouve le chanteur Michel Berger, l'humoriste locale Muriel Robin ou encore le comédien Bruno Solo (âgé alors d’à peine 11 ans)... Sources- Coupes d'Europe Story Les Verts 1957/1981 - Patrick Mahé Dominique Grimault - RTL- La fabuleuse histoire de Saint-Etienne - Gérard le Scour, Patrick Mahé, Robert Nataf- Blog Up and Down, 28 septembre 1972 : Naissance d'Eduardo Oliveira. Finale. Glascow 1976. - Franz Beckenbauer: "Saint-Etienne n'est pas chanceux. Et puis, je disparais sous la voûte de béton. Christian Sarramagna s'impose de la tête devant Udo Horsmann (photo l'Équipe). Dès le départ, j'ai vu que l'arbitre était contre nous. Il dit à Rocheteau qu'il connaît son village en Charente. Et pourtant, nous avons bien joué. Dominique Bathenay et Jacques Santini seront les deux malchanceux à faire heurter le ballon sur ces poteaux, respectivement à la suite d'une frappe lointaine et sur une tête. Quand au PSV Eindhoven il constitue avec l'Ajax Amsterdam l'ossature de l'équipe nationale néerlandaise finaliste de la Coupe du Monde deux ans plus tôt, et qui disputera à nouveau la finale 1978. Piazza a des fourmis dans les jambes, on le voit de plus en plus alerter ses attaquants. Les occasions, il ne faut pas les rater. La dernière modification de cette page a été faite le 11 septembre 2020 à 13:26. 20 minutes pour rattraper le petit but du Bayern. La démarche m'apparaît dérisoire. Note : dans les résultats ci-dessous, le score du finaliste est toujours donné en premier (D : domicile ; E : extérieur). La naissance de la fameuse légende des poteaux carrés. Ce soir, c'est lui qui sera en charge de tous les coups de pied arrêtés.Sarramagna commence son festival en donnant le tournis à la défense allemande dès la 10e minute où il se joue de son adversaire direct, le Danois Hansen, qu'il avait ridiculisé lors d'un récent France-Danemark. Les faits du matchDès le début du match, les Verts tentent d'imposer leur style. Elle est belle. Ces poteaux avaient la particularité d'être carrés, ce qui était assez rare car ce type d'anciens montants avait été remplacé dans la plupart des stades par des poteaux ronds. Et j'y vais seul. Le talentueux attaquant international tricolore Dominique Rocheteau, blessé à la cuisse lors des demi-finales, est quant à lui incertain jusqu'au bout. Il a eu de belles occasions, il aurait pu marquer et gagner cette finale. Côté bookmakers, l'ASSE est donnée gagnante à 4 contre 1. Et il finit en promettant de venir au moins une fois à Geoffroy-Guichard en souhaitant aux Verts un nouveau titre de Champion et une Coupe d'Europe... qu'on attend toujours 40 ans après. Je ne vois plus personne. De toute manière, Saint-Etienne est devenue une équipe de pointe en Europe. Il part balle au pied, dans une chevauchée rectiligne dont il a le secret, sert Hervé Revelli en bonne position. Son centre trouve la défense allemande qui repousse en corner.Kapellmann s'enfonce sur l'aile gauche à la 12e minute, déchire la défense stéphanoise et se présente seul devant Curko, il est bousculé par Pierre Repellini dans la surface de réparation. De toute manière, Saint-Etienne est devenue une équipe de pointe en Europe. On commence par envisager la prolongation, même s'il reste près d'une demi-heure à jouer. Je lui serre la main. Puis, ils sont entrés dans Hampden Park et se sont jetés sur les tribunes de bois. Un véritable pont aérien entre la France et l'Écosse.Débordées par ce flux, les autorités locales ont dû détourner plus d'un avion sur Edimbourg. calendar_today. Le club allemand organisera quant à lui un dîner festif le week-end suivant. Il est debout à côté de la cahute des entraîneurs. J'ai eu beaucoup de mal à apprécier les trajectoires de mes centres à cause de lui. Sur la contre-attaque bavaroise, Hoeness expédie un missile qui passe à gauche.Deux minutes après, Beckenbauer monte à l'attaque. 30 000 supporters stéphanois font le déplacement à Glasgow pour supporter les « Verts ». composition de l'équipe de st etienne finaliste en 1976 a glasgow en coupe d'europe des clubs champion. On m'oriente sur une galerie intérieure qui débouche aux pieds des personnalités. Et l'avènement d'une épopée !Découvrez le mythe des poteaux carrés au travers d'un match légendaire... Mercredi 12 mai 1976 - Coupe d'Europe des Clubs Champions - Hampden Park (Glasgow)Finale: Bayern Munich 1-0 ASSESpectateurs: 63.269 - Arbitre: M. Palotaï (Hongrie) Buteur: Roth (57e)Bayern Munich : Maier - Hansen, Schwarzenbeck, Beckenbauer, Horsmann - Durnberger, Roth, Kapellmann, Hoeness, Müller, Rumenigge. Mais le football est ainsi fait. 31 ans après ce funeste match, Robert Herbin déclarera à ce sujet: "A Glasgow, je n'ai pas pu aligner mon équipe-type à cause des blessés lors de ce match contre Nîmes qui a été un jeu de massacre, l'arbitre ayant été d'une tolérance insupportable. 1-0 pour le Bayern, le destin a choisi son camp. Ouf.Après revisionnage, le hors-jeu ne semble pas si évident que cà. La rencontre est globalement dominée par les Stéphanois, surtout la première période pendant laquelle ils touchent par deux fois les montants du gardien allemand Sepp Maier. L'année dernière, nous sommes allés en demi-finale. Mais je refuse de repasser par le terrain. Non seulement, je suis satisfait, mais bien plus, je suis fier de mon équipe. Il assure à Farison qu'il a eu de la peine en apprenant qu'il ne jouerait pas à Glasgow. En effet, il n'y a pas d'horloge dans le stade de Glasgow. C'est différent. Un match tendu et violent, au cours duquel, Christian Synaeghel et Gérard Farison étaient sortis sur civière, ratant ainsi la finale contre le Bayern. Il a bien joué. Il en restait en fait 7...Quand l'arbitre siffle, Roth, qui ne m'avait pas quitté d'une semelle pendant tout le match, agressif dans le marquage et résolu dans l'attaque du ballon, s'approche de moi et me demande d'échanger mon maillot. Curkovic, le héros d'Eindhoven, ne réussit pas l'arrêt décisif, il s'en voudra longtemps.Et ce n'est pas la récupération du ballon par Jacques Santini qui tire sur Maier, ni sur une énième chevauchée d'Osvaldo qui tombe dans la surface de réparation en réclamant en vain un pénalty, qui feront évoluer le score.Les Allemands ne lâchent rien et au contraire, on voit Hoeness qui perce, passe, élimine Janvion, passe Lopez, tire alors que Curkovic dans une belle détente détourne le ballon en corner.Enfin, arrive la 83e minute, il ne reste donc que 7 minutes à jouer quand Dominique Rocheteau, qui s'échauffait depuis une dizaine de minutes derrière les buts de Sepp Maier, entre en jeu sous les acclamations de la foule d'Hampden Park pour remplacer Sarramagna.L'Ange Vert ne va tarder à se distinguer. Dommage quand même d'avoir perdu par un but sur coup-franc", Diverses situations chaudes devant les buts de Sepp Maier, - Franz Beckenbauer: "Saint-Etienne n'est pas chanceux. Je ne pouvais pas faire rentrer Rocheteau plus tôt. Il transmet à Schwarzenbeck qui lance à droite Rummenige dont le tir d'une violence exceptionnelle est relâché par Ivan Curkovic. J'étais persuadé que le match n'était pas terminé. Elle est en progrès et possède maintenant une bonne expérience européenne. Dominique Rocheteau ne rentre qu'à la 83e, sans que cela change l'issue du match et la victoire allemande. Patrick Revelli est inconsolable. Il a été décidé qu'à partir de cette année, la finale ne serait plus rejouée en cas d'égalité à l'issue de la prolongation (cas qui s'était produit en 1974), mais que les deux équipes seraient départagés par une séance de tirs au but. Ca n'aide pas la réussite. C'est un premier but de perdu, un premier espoir trahi. Le munichois Karl-Heinz Rummenigge devient ainsi champion d'Europe à seulement 20 ans[5]. Le match est terminé, la légende des poteaux carrés, elle, peut commencer... L'après-matchSur le terrain, tandis que Santini et Patrick Revelli pleurent, Roth rattrape Larqué: "Maillot, bitte...". Coupe des clubs champions européens 1975-1976, Coupe des clubs champions européens (1955-1992), Finale de la Coupe des clubs champions européens 1975-1976, http://www.poteaux-carres.com/article-C9420060316231749-17-mars-1976-ASSE-3-0-Dynamo-Kiev-(ap)--Quarts-de-Finales-de-C1.html, https://www.youtube.com/watch?v=R-aeYdkWO8A, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Coupe_des_clubs_champions_européens_1975-1976&oldid=173759860, Pages avec des arguments formatnum non numériques, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Lopez, Santini, Repellini pleurent. Personne ne parle. Hervé Revelli doit jouer de son corps pour percer la muraille allemande. A deux minutes du terme de ce match, Roth perce plein champ, arrive seul devant Curko qui éloigne le danger. Les occasions, il ne faut pas les manquer. Müller et Hoeness donnent le coup d'envoi du plus célèbre match de l'histoire de l'ASSE. Le parcours des Verts lors de cette compétition suscita une grande ferveur populaire en France et fut qualifié d'« épopée ». Le britannique The Sun est sans équivoque : « Le Bayern vole la coupe aux Français »[8]. Durant la nuit, l'avion qui ramène les Verts au bercail ne prend pas beaucoup d'altitude, les joueurs le remarquent et s'interrogent. Ce soir-là , il y a 65.000 spectateurs contre le Bayern et pour Saint-Etienne, sans compter les 20 millions de téléspectateurs français. Hervé reprend le ballon de la tête, mais imparfaitement et le met dans les bras de Maier qui n'en demandait pas tant. Le club évolue en Division 1 , en Coupe de France et en Coupe de l'UEFA . Il réussit une percée en se débarrassant dans un mouchoir de poche de trois adversaires, mais Beckenbauer dégage le ballon en corner. Si l… Je serre des mains sans les voir. Les Verts vont rester ainsi prostrés une demi-heure sans broncher, incapable du moindre geste.

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