Les premiers mois difficiles sont fatals à Alain Michel, arrivé à l'intersaison. Dans les phases de poules de cette compétition, les Verts affrontent Qarabağ, l'Inter Milan et le Dnipro Dnipropetrovsk. À partir de 1987 les clubs associatifs ne dépassant pas le seuil sont autorisés à se doter simplement de statuts « renforcés » tant qu'il n'enregistre pas de perte pendant deux exercices d'affilée, ce qui va être le cas du club stéphanois jusqu'en 1996[81]. Les caisses sont régulièrement renflouées par le groupe Casino et par des souscriptions publiques, dès 1938[6]. Sept ans plus tard, sous l'impulsion de Pierre Guichard, fils du fondateur du groupe Casino Geoffroy Guichard devenu président du club à la suite de MM. Considéré comme un intellectuel du football, il est un excellent orateur dont les conférences d'avant-match aux joueurs sont réputées. Après-guerre, les internationaux français Guy Huguet et Antoine Cuissard sont des joueurs majeurs du club stéphanois. Malheureusement, après un début de saison catastrophique (seulement 2 victoires en 8 matchs de Ligue 1), Ghislain Printant se voit démis de ses fonctions. Il s'agit ainsi du club le plus titré en France avec dix titres de champion de France[33]. Lors des saisons 2008-09 et 2009-10, alors que le club jouait son maintien en Ligue 1, l'affluence moyenne avoisinait les 30 000 spectateurs. L'inflexible Robert Herbin est licencié en janvier 1983 par le nouveau président Paul Bressy, qui est lui-même mis en minorité dès le mois de mai. Les rebondissements judiciaires sont nombreux tout au long de la saison, le club se voyant menacé de nombreux points de pénalité. En 2006, il est rejoint par Roland Romeyer, formant à eux deux une coprésidence. RC Lens - AS Saint-Étienne Samedi 3 octobre 2020, AS Saint-Étienne - Stade rennais FC Samedi 26 septembre 2020 (0 - 3), La saison 1997-1998 de l'AS Saint-Étienne, AS Saint-Étienne - SC Toulon 83 Samedi 28 mars 1998 (3 - 1) Stade Geoffroy-Guichard, EFC Saint-Amant Tallende - AS Saint-Étienne Samedi 29 novembre 1997 (0 - 11) Stade Gabriel Montpied, LOSC Lille - AS Saint-Étienne Vendredi 8 mai 1998 (2 - 1) Stade Grimonprez-Jooris, FC Sochaux-Montbéliard - AS Saint-Étienne Mercredi 29 avril 1998 (4 - 0) Stade Auguste-Bonal, AS Saint-Étienne - FC Martigues Mardi 5 mai 1998 (1 - 1) Stade Geoffroy-Guichard, AS Beauvais Oise - AS Saint-Étienne Vendredi 24 avril 1998 (0 - 0) Stade Pierre Brisson, AS Saint-Étienne - CS Louhans-Cuiseaux Samedi 18 avril 1998 (2 - 2) Stade Geoffroy-Guichard, OGC Nice - AS Saint-Étienne Mardi 7 avril 1998 (2 - 0) Stade du Ray, Chamois Niortais FC - AS Saint-Étienne Mardi 24 mars 1998 (1 - 3) Stade René-Gaillard, AS Saint-Étienne - Stade lavallois Samedi 14 mars 1998 (3 - 2) Stade Geoffroy-Guichard, SM Caen - AS Saint-Étienne Samedi 7 mars 1998 (2 - 0) Stade Michel d'Ornano, FC Gueugnon - AS Saint-Étienne Mardi 3 mars 1998 (1 - 1) Stade Jean-Laville, AS Saint-Étienne - ASOA Valence Samedi 28 février 1998 (0 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, AS Saint-Étienne - ES Wasquehal Samedi 21 février 1998 (0 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, FC Mulhouse Sud-Alsace - AS Saint-Étienne Samedi 14 février 1998 (1 - 2) Stade de l'Ill, AS Saint-Étienne - AS Nancy-Lorraine Mercredi 11 février 1998 (0 - 2) Stade Geoffroy-Guichard, ATAC Troyes - AS Saint-Étienne Mercredi 21 janvier 1998 (1 - 2) Stade de l'Aube, AS Saint-Étienne - Amiens SC Samedi 10 janvier 1998 (2 - 1) Stade Geoffroy-Guichard, AS Saint-Étienne - FC Sochaux-Montbéliard Lundi 5 janvier 1998 (1 - 1) Stade Geoffroy-Guichard, Pau FC - AS Saint-Étienne Samedi 20 décembre 1997 (1 - 0) Stade du Hameau, FC Lorient - AS Saint-Étienne Samedi 13 décembre 1997 (4 - 0) Stade du Moustoir, AS Saint-Étienne - AS Red Star 93 Samedi 6 décembre 1997 (1 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, Le Mans UC 72 - AS Saint-Étienne Mercredi 3 décembre 1997 (3 - 0) Stade Léon-Bollée, AS Saint-Étienne - Nîmes Olympique Samedi 22 novembre 1997 (1 - 1) Stade Geoffroy-Guichard, FC Martigues - AS Saint-Étienne Mardi 18 novembre 1997 (1 - 0) Stade Francis Turcan, AS Saint-Étienne - FC Sochaux-Montbéliard Vendredi 14 novembre 1997 (3 - 2) Stade Geoffroy-Guichard, AS Saint-Étienne - AS Beauvais Oise Samedi 8 novembre 1997 (1 - 1) Stade Geoffroy-Guichard, AS Saint-Étienne - Chamois Niortais FC Mardi 4 novembre 1997 (4 - 2) Stade Geoffroy-Guichard, CS Louhans-Cuiseaux - AS Saint-Étienne Vendredi 31 octobre 1997 (0 - 0) Parc des Sports du Bram, AS Saint-Étienne - OGC Nice Samedi 25 octobre 1997 (3 - 2) Stade Geoffroy-Guichard, SC Toulon 83 - AS Saint-Étienne Samedi 18 octobre 1997 (0 - 2) Stade Mayol, Stade lavallois - AS Saint-Étienne Mercredi 8 octobre 1997 (4 - 1) Stade Francis Le Basser, AS Saint-Étienne - SM Caen Samedi 4 octobre 1997 (3 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, ES Wasquehal - AS Saint-Étienne Dimanche 28 septembre 1997 (2 - 1) Stadium Nord, AS Saint-Étienne - FC Mulhouse Sud-Alsace Mercredi 24 septembre 1997 (2 - 2) Stade Geoffroy-Guichard, AS Nancy-Lorraine - AS Saint-Étienne Samedi 20 septembre 1997 (2 - 0) Stade Marcel-Picot, AS Saint-Étienne - FC Gueugnon Samedi 13 septembre 1997 (0 - 1) Stade Geoffroy-Guichard, ASOA Valence - AS Saint-Étienne Samedi 6 septembre 1997 (1 - 1) Stade Georges Pompidou, AS Saint-Étienne - ATAC Troyes Mercredi 3 septembre 1997 (1 - 1) Stade Geoffroy-Guichard, Amiens SC - AS Saint-Étienne Samedi 30 août 1997 (0 - 0) Stade Moulonguet, AS Saint-Étienne - FC Lorient Samedi 23 août 1997 (0 - 0) Stade Geoffroy-Guichard, AS Red Star 93 - AS Saint-Étienne Mercredi 20 août 1997 (1 - 0) Stade Bauer, AS Saint-Étienne - Le Mans UC 72 Lundi 18 août 1997 (1 - 2) Stade Geoffroy-Guichard, Nîmes Olympique - AS Saint-Étienne Samedi 9 août 1997 (3 - 0) Stade des Costières, AS Saint-Étienne - LOSC Lille Samedi 2 août 1997 (2 - 2) Stade Geoffroy-Guichard, FC Gueugnon - AS Saint-Étienne Jeudi 21 mai 1998 (0 - 2), AS Saint-Étienne - AS Nancy-Lorraine Mardi 19 mai 1998 (4 - 0), AS Saint-Étienne - La Berrichonne de Châteauroux Vendredi 15 mai 1998 (2 - 0), Montpellier HSC - AS Saint-Étienne Samedi 11 avril 1998 (2 - 0), AS Saint-Étienne - FC Gueugnon Lundi 14 juillet 1997 (2 - 0), RC Lens - AS Saint-Étienne Vendredi 4 juillet 1997 (3 - 0), Prochain match contre le RC Lens le Samedi 3 octobre 2020 à 17h, Victoire des féminines en Division 2 contre l'ASPTT Albi (0 - 3), Défaite de la réserve en National 3 contre le SC Lyon (3 - 2), Défaite des verts en Ligue 1 contre le Stade rennais FC (0 - 3), Départ en prêt de Assane Dioussé (MKE Ankaragücü), Départ de Yann M'Vila (Olympiakos Le Pirée). Le fondateur du groupe Casino achète un vaste terrain qu'il cède au club. Il s'agit de la 3e campagne européenne consécutive du club. Le bouillant Frédéric Antonetti parvient à rétablir la situation, malgré l'interdiction de recrutement imposée par la DNCG. L'ASSE est l'un des premiers clubs de football français à disposer d'une boutique officielle ; autrefois située dans un petit local à l'entrée du stade, elle devient au début des années 2000 un « mégastore » de 800 m2, appelé la « Boutique des Verts », installé au sud du stade Geoffroy-Guichard, séparé de ce dernier à l'époque par le terrain d'entraînement. Le milieu de terrain est dominé par Bathenay, infatigable et brillant milieu défensif[42], et Larqué, plaque tournante de l'équipe grâce à son aisance technique et au respect et à la confiance qu'il inspire à ses partenaires[43]. La greffe prend exceptionnellement bien : l'AS Saint-Étienne remporte dès l'année suivante le premier doublé Coupe-championnat de son histoire[8], en dominant ses concurrents assez largement[d 3]. Ce conseil nomme notamment le président du club et les membres du directoire. L'ASSE termine ainsi dernière de sa poule avec 5 points, mettant fin à une campagne européenne décevante. Ambitieux, il dote en 1931 le club d'un stade grâce au financement de son père, dont le nom est donné à l'enceinte. Enfin, le stade, rénové, profite à plein de l'« effet Coupe du monde 1998 ». En dépit de ce succès en phase de poules, l'équipe est éliminée en 16es de finale par le FC Bâle (3-2;1-2). En 1972, le stade est réaménagé[6]. La saison 2010-2011 démarre de façon prometteuse : après six journées, les Verts occupent pour la première fois depuis 28 ans la tête du classement de la Ligue 1. En 1933, le club se porte candidat à l'inscription en championnat professionnel. Malgré des structures limitées, l'équipe manque de peu la promotion[d 1]. Sa conception héritée du football total de l'Ajax d'Amsterdam demande une intelligence tactique de jeu et un engagement de ses joueurs. La seconde partie de saison est plus quelconque et les Verts terminent à la 10e place du championnat. En signant une convention en 2004 avec Res Publica, association intervenant dans l'aide au développement en Afrique, notamment au Burkina Faso, concernant la construction de bâtiments scolaires, de forages d'eau potable, et bien d'autres actions, l'ASSE vise à déployer ses moyens sur un autre terrain que le rectangle vert en renforçant son implication sur le terrain de l'action sociale. Le premier club de supporteurs est créé officiellement cette saison-là[d 1]. Ensuite, et malgré une poule assez relevée, comportant la SS Lazio de Rome, le FK Dnipro Dnipropetrovsk (finaliste de la dernière édition) et Rosenborg, les Verts réussissent à se qualifier pour le tour suivant en se positionnant à la deuxième place (9 points), derrière la Lazio Rome, notamment grâce à deux victoires sur le Dnipro Dnipropetrovsk. La rédaction du journal SoFoot l'avait même désigné dans les dix meilleurs publics du monde. Le stade est aussi surnommé "Le chaudron" grâce à l'ambiance qui y règne et ce même avant l'arrivée des ultras. Cette association a signé des conventions de partenariat avec une dizaine de clubs amateurs de la région comme le FCO Firminy[83], l'AS Poissy[84], l'AS Valence[85], le FC Rhône Vallées[86], l'ASF Andrézieux[86] ou encore le Puy Foot 43 Auvergne[87]. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Avec un effectif largement renouvelé, « Sainté » finit la saison suivante à la 7e place, ratant de peu une qualification en Ligue Europa. En septembre 2012, la communauté d'agglomération décide la fermeture du 4e virage[70], portant la capacité du futur stade à environ 42 000 places. Le 20 avril 2013, cette finale que le peuple vert attendait depuis trop longtemps est remportée par l'ASSE face au Stade rennais sur le score de (1-0), grâce à un but de l'inévitable Brandão[22]. Il réussit à terminer champion de Division 2 dès sa première saison, puis à décrocher une place européenne via la Coupe Intertoto. En 1967, Snella choisit son remplaçant en la personne d'Albert Batteux, l'emblématique entraîneur du grand Stade de Reims. Le club passe pour la première fois un premier tour de Coupe des clubs champions européens avant de s'incliner face au Benfica Lisbonne, futur finaliste. Les Stéphanoises atteignent pour la première fois de leur histoire la Division 1 en 1980, pour seulement deux petites saisons. Le club repart à l'étage inférieur avec un effectif rajeuni, dirigé par Henryk Kasperczak, mais avec un public toujours fidèle et dans un stade rénové à l'occasion de l'Euro 1984. Les Ultras stéphanois se reconnaissent dans les valeurs historiques ouvrières de la ville : solidarité, travail, abnégation, etc. Les Verts y gagnent une grande popularité à travers le pays[d 4]. Au début des années 2000, alors que le club jouait en Ligue 2, l'affluence moyenne avoisinait les 25 000 spectateurs, certains matchs se jouant même à guichets fermés devant 35 000 spectateurs. Les Magic Fans sont aussi liés aux ultras de Cesena, de Brescia, de l'Hadjuk Split et aux ultras du VfB Stuttgart qui sont plusieurs fois venus assister à des matchs dans le Kop Nord. La déception est cependant une nouvelle fois de mise en Coupe d'Europe : après une victoire prometteuse sur les Allemands du Bayern Munich, le Legia de Varsovie prend le meilleur sur les Français[d 3]. Au niveau régional, une rivalité sporadique est née plus récemment, dans les années 2000, avec les clubs rhônalpins de l'AS Valence et du Grenoble Foot 38, que l'ASSE a affronté en championnat, engendrant une certaine virulence de la part des supporteurs des deux camps. Après une première année décevante, le président stéphanois Pierre Guichard développe une politique de vedettariat, recrutant de nombreux joueurs internationaux, français et surtout étrangers, qui vaudra à l'ASSE d'être moquée dans la presse comme l'« équipe des millionnaires »[d 1]. Tout au long de son histoire, l'AS Saint-Étienne a compté de grands joueurs, parmi lesquels de nombreux internationaux. Le tableau suivant liste les entraîneurs de l'équipe première du club stéphanois depuis 1933. Ce groupe rassemble encore aujourd'hui onze mille membres répartis dans deux cents sections[99]. L'entraîneur tchèque apporte une rigueur nouvelle à l'équipe, sans qu'elle puisse cependant se mêler à la lutte pour la qualification européenne (11e place). Ils font partie intégrante de la vie du club pour les dirigeants, le staff et les joueurs. Snella tire sa révérence et choisit comme remplaçant Albert Batteux, le fameux entraîneur du grand Stade de Reims[d 2]. L'encadrement du groupe professionnel est complété par des médecins et kinésithérapeutes. Malgré des débuts prometteurs, la saison 96/97 tourne au cauchemar, au point de craindre la descente en championnat National. Les Stéphanois enlèvent le trophée au FC Nancy au bout d'un match crispant (1-0)[d 2]. « Sainté » ne termine à nouveau qu'à la 17e place, la première non relégable. De plus le club prépare l'avenir puisque que les jeunes remportent la Coupe Gambardella[d 2]. Après un début de saison 2017-2018 compliqué et notamment un derby contre Lyon perdu 0-5 à Geoffroy Guichard le 5 novembre 2017 (record égalé de plus lourde défaite à domicile de l'histoire du club) dans une ambiance délétère, l’entraîneur Óscar García Junyent quitte le club le 15 novembre. La saison 1981-1982, la dernière de Platini en France avant son départ à la Juventus, est celle des occasions manquées puisque les Verts finissent 2e du championnat (à un petit point de Monaco) et perdent la Coupe de France aux tirs au but face au Paris Saint-Germain, après l'égalisation au bout de la prolongation de l'ancien « Ange vert » Rocheteau, parti à Paris[f 1]. En 1977, Michel Sardou fait référence à la « stéphano-footballo-manie » dans sa chanson Manie-Manie[125]. L'ASSE est un club de football doté d'une riche histoire, en 2018-2019, les Stéphanois jouent leur 66e saison en première division, preuve de l'une des plus grandes longévités au plus haut niveau du football français. La majorité des acteurs de l'épopée européenne de 1976 avaient gagné la Coupe Gambardella en 1970[75]. Les Stéphanois réalisent une saison exemplaire, remportant le titre de champion de France de D2 et ainsi leur retour dans l'élite[d 7]. Le budget prévisionnel d'un club s'établit en amont de l'exercice à venir et correspond à une estimation de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues par l'entité. Le 3 septembre, l'ASSE dispute son premier match professionnel face à La Bastidienne à Bordeaux, qu'il remporte 3-2. Malgré cela, la saison 2013-2014 s'annonce prometteuse pour des Verts qui auront la tâche de confirmer leurs bons résultats de l'année passée. Un concours est lancé auprès de l’école des Beaux-Arts, qui s'achève sur le choix d'un nouvel écusson rond dans lequel une panthère saute sur un ballon[67]. Malgré un effectif intéressant sur le papier et l'éclosion de jeunes, le club n'atteint pas son objectif de retrouver l'Europe. Il ne fait cependant pas partie des stades évalués par l'UEFA en première catégorie. En 1979 dans son album Ma gonzesse, Renaud chante La tire à Dédé où il dit « Sur la lunette arrière, y'avait l'autocollant avec « Allez les verts » ». La ville souhaitant se désengager, Alain Bompard reprend le club et le transforme en SAOS, dont l'association reste actionnaire. Retrouvez toute l'actualité des Verts, des professionnels aux féminines en passant par la formation. Roland Romeyer, ancien directeur de SACMA Agencements, est le président du directoire, Stéphane Teissier le directeur général du club. Les supporteurs stéphanois entretiennent avec Lyon l'une des plus fortes et intenses rivalités de France, notamment avec les groupes de supporteurs des Bad Gones (groupe principal) et le Virage Sud Lyon, mais également avec les ultras niçois, marseillais, nantais et lillois. ASSE Histoire d'une légende par Frédéric Parmentier Editions des cahiers intempestifs L'Equipe de 1972-1973 De gauche à droite, au premier rang : Parizon, Santini, P. Revelli, Bereta, Sarramagna. Ces joueurs réputés sont recrutés à grand frais dans l'objectif d'attirer le public au stade avec des victoires et ainsi générer des recettes[6]… Sous la direction de Pierre Mallet, venu de Dunkerque, elle manque la montée à la moyenne de buts. Dès la saison suivante, l'équipe première, renforcée par ces jeunes, remporte son premier championnat de France[3], et connaît un succès populaire croissant : plus de 31 000 spectateurs assistent à la réception du Stade de Reims en février[d 2]. Malgré un recrutement ambitieux, les résultats sont décevants. Par ailleurs, le club du Forez termine 6e au classement de Ligue 1, ce qui lui permet d'accéder à une quatrième qualification consécutive en Ligue Europa. Pierre Guichard fait son retour à la présidence, Jean Snella, revenu au club en 1948 pour y mettre en place une structure de formation, est chargé de l'équipe première, tandis que Charles Paret est détaché de Casino pour devenir secrétaire général du club stéphanois. En 2005, ce centre situé à quelques kilomètres de Saint-Étienne est totalement reconverti pour former les joueurs[72]. Sauvé par un Conseil municipal extraordinaire tenu le 17 juillet, qui accorde une aide exceptionnelle de 10 millions de francs, le club repart mais doit opter pour une autre politique[6]. Après deux saisons catastrophiques consécutives, en dépit d'objectifs élevés, de nombreux changements sont réalisés parmi le staff et l'effectif, qui sont réduits. Elle naît plus précisément en tant que section sportive de l'« Amicale des employés de la Société des magasins Casino »[3], une organisation créée en 1912 par le groupe Casino, basé à Saint-Étienne, pour accompagner sa politique de corporatisme sportif. Pour ses trois premières saisons, il remporte trois fois le championnat et deux fois la Coupe de France. Côté hexagonal, Saint-Étienne est le club le plus couronné avec dix titres de champion de France professionnel, juste devant l'Olympique de Marseille qui occupe en 2010 la deuxième place avec neuf titres et le Paris Saint-Germain ex-aequo depuis 2020. Il mène le renflouement du club et lance une nouvelle politique sportive et administrative, incarnée par l'entraîneur Jean Snella et le secrétaire Charles Paret[55], tous deux nommés à son arrivée. Plusieurs anciens joueurs figurent également en 2012 dans l'organigramme du club : Dominique Rocheteau est directeur sportif, Jean-Louis Gasset est l'entraîneur de l'équipe professionnelle, Laurent Batlles entraine l'équipe réserve, Lilian Compan et Razik Nedder sont responsables des U19 Nationaux et des U17 Nationaux. En dépit du remplacement de l'entraineur Henri Guérin par François Wicart, l'équipe est officiellement reléguée en deuxième division lorsqu'elle s'apprête à disputer une finale… boycottée par ses supporteurs. L'année suivante est la bonne, « Sainté » retrouve la D1 en dominant largement le groupe A du championnat de France de Division 2[d 6]. Les deux clubs connaissent chacun leur période de domination sur le football français, dans les années 1960 et 1970 pour l'AS Saint-Étienne et dans les années 2000 pour les Lyonnais[107]. En 1975-1976, les Verts, qui bénéficient de l'explosion au premier plan de Dominique Rocheteau, remportent le championnat de France pour une troisième année consécutive, et réalisent un parcours européen resté dans les mémoires : ils éliminent successivement le KB Copenhague, les Glasgow Rangers, le Dynamo Kiev du ballon d'or Oleg Blokhine après prolongation et enfin le PSV Eindhoven[d 4]. Changement de logo pour Bordeaux et Reims . À l'écart du centre ville, l'exposition médiatique moindre permet le traitement de certains dossiers dans une plus grande discrétion, notamment lorsqu'il s'agit d'accueillir dirigeants de club ou agents de joueurs[71]. Âge moyen des joueurs en début de saison : 22,8 ans. Yves Guichard démissionne, remplacé par Michel Vernassa, un sponsor du club. En 1993, TF1 a édité en cassette VHS L'épopée des verts, un film des condensé des plus beaux exploits du club qui fait référence chez les supporters. En 2012, les principaux actionnaires sont Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, qui détiennent à eux deux depuis 2005 la totalité des actions de Veridis, la société qui contrôle Exodia, la holding de tête du club[82]. La radio officielle de l'ASSE est la station locale Radio Scoop[113]. Le film Le Ballon d'or, réalisé par Cheik Doukouré et sorti en 1994, s'inspire librement de la vie de l'ancien joueur emblématique des Verts Salif Keita, premier ballon d'or africain en 1970. Godot et Jean Moulin[d 1], l'Amical Sporting Club fusionne avec le Stade forézien universitaire au sein de l'« Association sportive stéphanoise » (ASS), qui conserve notamment la couleur verte de l'ASC[3]. Sous Roger Rocher, le siège social déménage de la rue de la Résistance, où sont également regroupés le centre de formation et les installations sportives[6]. Sur le plan statistique, l'ASSE a repris les devants et mène les débats avec 44 victoires, 32 nuls contre 43 succès lyonnais. Inauguré en décembre 2013, le musée des Verts est un musée du sport dont les collections sont relatives au club stéphanois. Christian Synaeghel et Gérard Farison blessés pour la finale, avaient pris quant à eux part aux demi-finales. Changement de logo pour Bordeaux et Reims . Incapable de faire face à la modernisation du marché, la société, qui emploie près de 4 000 personnes au début des années 1970 mais enregistre ses premières pertes en 1975, est mise en liquidation judiciaire en 1979[128]. Cependant les années d'après-titre sont plus difficiles : les Verts sont humiliés par les Suisses du FC La Chaux-de-Fonds au premier tour de la Coupe des clubs champions européens 1964-1965, et distancés par le FC Nantes de José Arribas en championnat. Saint-Étienne possède également la plus grosse affluence de la Coupe de la Ligue française de football où plus de 74 000 supporters Stéphanois avaient fait le déplacement jusqu'au Stade de France pour la finale du 20 avril 2013 remportée face au Stade Rennais 1-0. Un Stéphanois est grièvement blessé par balle[109]. L'équipe n'assure le maintien (17e) qu'à la dernière journée. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici. Alors que le président Laurent est en pourparlers avec l'homme d'affaires libanais Charlie Chaker, la famille Guichard décide de reprendre en main le club (toujours constitué à l'époque en association loi de 1901) via Yves Guichard, petit-fils de Geoffroy[14]. Dix titres de champion de France (record de France), six Coupes de France, une Coupe de la Ligue et une finale de Coupe des clubs champions européens composent notamment le palmarès du club le plus titré et l'un des plus populaires du football français. Lors du « match des champions », la finale de la Division 2, les Verts s'inclinent de nouveau face au Racing, après prolongation (3-2, 1-1ap)[13]. La présidence d'André Laurent, de 1983 à 1993, parvient à réinstaller le club parmi l'élite dès 1986 mais au prix fort : le club enregistre des déficits considérables pour des résultats relativement décevants. Les Green Angels sont quant à eux très liés aux ultras de l'Aris Salonique Football Club, ainsi qu'aux membres de la Brigade Ultras mulhousienne. Ces accords, dénoncés par les opposants au président Rocher, conduisent à la révélation de l'« affaire de la Caisse noire », qui provoque la démission de Rocher le 17 mai 1982[6]. En termes de scores, la plus large victoire de l'ASSE en championnat date du 25 août 1971 : pour la 3e journée de première division, Saint-Étienne écrase à domicile le Stade de Reims 9-1. En 1976, une SARL est créée spécifiquement pour développer l'exploitation commerciale de l'image de marque du club : ASSE Promotion. En 1933, à l'introduction du professionnalisme en France, le premier logo connu du club reprend le sigle du club « ASSE » ainsi que la couleur verte du Groupe Casino, fondateur du club. C'est un homme de terrain, parfois dur. Fondée au sein d'une région industrielle et ouvrière, l'AS Saint-Étienne trouve ses origines parmi des travailleurs. Son dribble exceptionnel et ses buts importants seront responsable de ce qu'on appellera alors la « Rocheteaumania » (la chanson de Monty Le Petit Rocheteau que le joueur lui-même tentera de faire interdire en sera une expression) et qui lui vaudra le surnom de « l'Ange vert ». Le club devient une société commerciale composée uniquement de capitaux privés, et ne bénéficie plus de subventions, réservées à l'association. En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieurs une fois l'âge limite dépassé. Ćurković, inamovible gardien de 1972 à 1980, est réputé pour sa volonté de fer et sa capacité de travail[40]. Les dirigeants, issus du monde des industriels locaux, affichent les plus hautes ambitions pour ce qui reste un club patronal[6]. Quant à Baup, en fin de contrat, il quitte le Forez au terme de la saison[17]. L'équipe atteint également les quarts de finale de la Coupe UEFA en 1980 et 1981, mais s'incline lourdement à Geoffroy-Guichard face au Borussia M'Gladbach puis Ipswich Town[3],[d 5]. Ce dernier licencie Santini et Larqué démissionne[14]. Après un retour temporaire de la panthère à la fin de la décennie, le club adopte un logo rond reprenant le sigle « ASSE » ainsi que les bandes verticales vertes et blanches[66]. Debout : Larqué, Merchadier, Piazza, Farison, Broissart, Curkovic. Le président Caïazzo rappelle à l'été 2004 Élie Baup, qui avait découvert le métier à Saint-Étienne entre 1994 et 1996. En Coupe d'Europe, ils ne peuvent rien face au grand Celtic de Jock Stein, malgré une victoire 2-0 à l'aller dans le Forez[d 3]. C'est chose faite sur le score de 7-3[d 1] grâce à un doublé de leur précédent entraîneur, qui a rechaussé les crampons après cette promotion en D1 manquée moins de deux années auparavant. La crise traversée par le club à l'été 1996, qui oblige la mairie à le renflouer, conduit à sa recapitalisation au sein d'une Société anonyme d'économie mixte sportive (SAEMS)[d 6]. En 1943-1944, alors que le professionnalisme est réservé aux équipes fédérales créées par le gouvernement de Vichy, l'équipe amateur de Tax atteint les huitièmes de finale de la Coupe de France, un authentique exploit[f 1]. Dans la première moitié des années 1970, l'opposition entre l'AS Saint-Étienne et l'Olympique de Marseille est l'un des grands duels du football français. Signes de la domination des Verts sur le football français, le dauphin en championnat, l'Olympique de Marseille, pointe à onze points en fin de saison, tandis que la finale de Coupe est remportée face à un FC Nantes ridiculisé par un cinglant 5-0[f 1]. Il le reste quinze saisons, d'abord en marque propre puis sous l'étiquette Géant. Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club stéphanois saison après saison.
Maison à Vendre La Roche Sur Yon Pentagone, Qu'est-ce Que L'inconscient Pour Alain, Plage Le Porge Bordeaux, Tefal Talent Pro Galettière 32 Cm, Foire Le Havre 2020, Météo France Saumur, Citation Déclaration D'indépendance,