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La profanation du cimetière juif de Carpentras. Jean-Marie Le Pen évoque quant à lui la possibilité d’une mise en scène du service d’action civique (SAC), pourtant dissous huit ans plus tôt, et celle d’une manipulation de Pierre Joxe qui se serait « arrangé pour que tous les indices qui existaient soient détruits le premier jour »[13]. Ce souvenir éveillé, la profanation se transforme en affaire. Soumise à une intense pression, la juge d'instruction Sylvie Mottes est dessaisie de l'affaire, qui est transférée au tribunal de Marseille[8]. Claude Lanzmann parle, à propos de la profanation, d’une « démarche d’anéantissement absolu […] ce que faisaient les nazis dans les camps d’extermination » dans un article de Le Figaro du 12-13 mai (Des spécialistes tentent d’évoquer cet acte inqualifiable). Mais les faits n'ont été découverts que le 10. Une centaine de manifestations dénonçant le racisme et l’antisémitisme sont organisées en France entre le 10 et 18 mai. Il dénonce ses quatre complices et ceux-ci sont arrêtés aussitôt, sauf l'un d'entre eux, le meneur, Jean-Claude Gos — qui avait été interpellé dès le 11 mai 1990[27] et relâché après 24 heures —, skinhead originaire de Denain (1966-1993) et membre du PNFE. Jacques Toubon soupçonne, lui, dans Le Monde du 25 juillet 1990, une manipulation dans « l’horrible drame de Carpentras ». Des tombes juives vandalisées" Télévision. INA. On se souvient particulièrement de la violation du cimetière juif de Carpentras en 1990, et des remous politiques et sociaux qu'elle avait entraînés. Le corps de Félix Germon, inhumé depuis quelques jours, est découvert exhumé, victime d’un simulacre d’empalement. Cette découverte provoque un vif émoi en France. Dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, à Carpentras où vit une communauté juive qui date de l'époque des « juifs du Pape », 34 sépultures juives sont profanées : stèles renversées et brisées, sans inscriptions antisémites. A Carpentras, dans le Vaucluse, des inconnus ont profané le cimietière juif. Le corps, extrait du cercueil, est posé nu face contre terre sur une tombe voisine. 10 mai 1990 : La profanation 34 tombes du cimetière juif de Carpentras sont saccagées. Ces actes étaient, en 2018, en forte hausse (+74%), les Juifs ayant notamment été une cible privilégiée d’actes de barbarie (l’affaire Ilan Halimi en 2006 par exemple) et des attentats islamistes (attentats de mars 2012 de Mohammed Merah à Toulouse, attaque de l’Hyper Cacher de Vincennes en janvier 2015, etc.). Site officiel de la Ville de Carpentras. Je dénonce donc le racisme, l’antisémitisme, l’intolérance. Le président François Mitterrand participe à l'une d'entre elles à Paris. Le 10 mai 1990, deux femmes venues entretenir une tombe découvrent le saccage de 34 sépultures et préviennent les autorités[2]. La profanation du cimetière juif de Carpentras Dès le 10 mai 1990, la macabre profanation de tombes juives à Carpentras réunit l’ensemble de la classe politique contre le Front National. Paul Yonnet, La Machine Carpentras, revue Le Débat (article d’avril 1990 qui a suscité de nombreuses réactions), Nonna Mayer, Carpentras, Machine arrière, revue Commentaire (janvier 1991), Floriane Schneider, Carpentras, 10-15 mai 1990, polysémie d’une profanation, revue Le Temps des médias (janvier 2006), Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Une de ces rumeurs met notamment en cause des fils de notables locaux, dont Olivier Andrieu le fils de Jean-Claude Andrieu, maire UDF. Cet agent de sécurité à Nîmes dit ressentir le besoin de se libérer de ce secret pour changer de vie alors qu'il est au bout du rouleau, au chômage et sur le point d'être expulsé, croyant sans doute avec ses aveux obtenir l'aide des RG, service disposant de précieuses relations, dans sa recherche d'emploi[7]. Le procès des profanateurs du cimetière juif de Carpentras. Trente ans après, la profanation du cimetière juif de Carpentras reste un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France: il avait suscité une mobilisation historique, Le corps de Félix Germon, décédé 15 jours avant, est exposé nu sur une tombe, un piquet de parasol entre les jambes simulant un empalement. Histoire En images: en mai 1990, l'indignation en Alsace après la profanation du cimetière de Carpentras . Horaires du cimetière : Été : du 1er Avril au 31 octobre, de 8h00 à 19h00 • Yves Bertrand, Je ne sais rien… mais je dirai (presque) tout, Conversations avec Eric Branca, Plon, 2007 (ISBN 9782259202954) Le nombre d’actes antisémites, en diminution dans les années 1990 (de 372 actes recensés en 1990 à 60 en 1999), augmente après le déclenchement de la deuxième Intifida en 2000. Les reportages d’Antenne 2 rappellent la mémoire d’Auschwitz. En 1998, le documentaire Jeux de rôle à Carpentras de Jean-Louis Comolli, diffusé sur Arte dans la série Les Mercredis de l'Histoire notamment le 2 mai 2001, rappelle — en se basant sur les documents publiés par Nicole Leibowitz dans L'Affaire Carpentras (Plon) — les fausses informations diffusées par les médias de l'époque, et confirme, soutenant la thèse de la journaliste, l'existence de manipulations délibérées de l'information autour de l'affaire, afin de faire inculper le fils innocent du maire de Carpentras qui se trouvait être un amateur de jeux de rôle (outre le titre du film, aucune référence directe n'est faite à la pratique du jeu de rôle dans le documentaire). Le 10 mai 1990, deux femmes venues se recueillir dans le cimetière juif de Carpentras (Vaucluse), l’un des plus vieux d’Europe occidentale, découvrent une profanation. Trente ans après, la profanation du cimetière juif de Carpentras reste un des actes antisémites les plus marquants de l'après-guerre en France: il avait suscité une mobilisation historique, jusqu'au sommet de l'Etat où la responsabilité de l'extrême droite avait été pointée du doigt. On doit se taire et méditer, mais lorsque les criminels sont connus, on doit les dénoncer, nous les connaissons. « l’outrage infligé à Jean-Marie est nettoyé. ». Abonnez-vous http://bit.ly/inasociete Dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, le cimetière juif de Carpentras était profané. Une centaine de manifestations dénonçant le racisme et l’antisémitisme sont organisées en France entre le 10 et 18 mai. Un des responsables de la profanation de Carpentras, le militant nationaliste et skinhead Yannick Garnier, se dénonce finalement en juillet 1996. Au lendemain de la profanation du cimetière juif de Carpentras, unanimement condamnée, des milliers de manifestants défilaient contre le racisme et l'antisémitisme. Pierre Joxe est son ministre de l'Intérieur, patron de la police et des renseignements généraux. La profanation du cimetière juif de Carpentras, dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, reste l’un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France. Faisant le rapprochement entre son passage à L'Heure de vérité et la date des événements, il réplique que son parti est la cible d'un « complot qui vise à bâillonner le FN »[6]. Il avait suscité une mobilisation historique, jusqu’au sommet de l’Etat. L'affaire a été résolue six ans plus tard par la condamnation de quatre néonazis. Dans la journée du 9 mai, personne n'entre dans le cimetière ce qui explique que la profanation ne soit découverte que le lendemain[1]. La profanation du cimetière juif de Carpentras, dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, reste l’un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France. Surtout, il profite au FN, qui se sert de l’accusation de sa responsabilité, non-fondée sur des preuves, comme une arme politique. Vingt-deux ans après l’affaire, Marion-Maréchal Le Pen, élue députée de la 3e circonscription du Vaucluse, comprenant Carpentras-Sud, affirme triomphalement que « l’outrage infligé à Jean-Marie est nettoyé. « L’effet Carpentras »n’a pas nui au FN. Ce souvenir éveillé, la profanation se transforme en affaire. INA. », « L’affaire de la profanation de Carpentras confiée à un nouveau juge », « Quatre hommes sont jugés à partir d'aujourd'hui pour violation de sépultures Carpentras, le récit de sept ans d'enquête », « La profanation de Carpentras a été longuement préméditée », « Rumeurs et néonazis : retour sur l'affaire du cimetière de Carpentras ». Dans les mois suivant ces allégations (lancées par Mireille Dumas dans son émission Bas les masques sur France 2), nombre de clubs et de boutiques spécialisées ont été fermés ou mis sous surveillance par divers organismes (l'émission ne fait toutefois aucun lien direct avec l'affaire de Carpentras). La profanation de Carpentras : des tombes juives vandalisées Le 8 mai 1990, 34 sépultures sont saccagées dans le cimetière de la petite ville du Vaucluse. Certes il est clair que les leçons des excès de la profanation du cimetière de Carpentras n'ont pas été retenues. : 04 90 63 07 22. https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-10-avril-2019, Humilier les morts pour terroriser les vivants » : la profanation de Carpentras, Mouvement national-socialiste du Danemark, Cellule autonomiste et totalitaire Tiwaz 2882, Fédération d'action nationale et européenne, National Vanguard (American organization), Portail de la culture juive et du judaïsme, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Affaire_de_la_profanation_du_cimetière_juif_de_Carpentras&oldid=177276107, Histoire des Juifs dans la France contemporaine, Profanation d'un cimetière juif en France, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Provence-Alpes-Côte d'Azur/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Gilbert Collard, avocat de la famille de Félix Germon et de celle d'Alexandra Berrus, parle de « mensonge d'État », garantit qu'il s'agit strictement d'une affaire de droit commun. La police suit dans un premier temps la piste des groupuscules d'extrême droite et néonazis. La profanation de Carpentras. La profanation du cimetière juif de Carpentras, dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, reste l’un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France. Il suscite une attention médiatique qui donne un large écho à des déclarations de son leader, Jean-Marie Le Pen, qui font scandale et qui avaient, vraisemblablement, armé le souvenir de la Deuxième Guerre mondiale contre lui. Hubert Védrine, conseiller de François Mitterrand et porte-parole de la présidence de la République (1988-1991), a déclaré, sur France Culture le 9 janvier 2015, à propos de ces événements : « Carpentras, c'était une manipulation, largement »[19],[20]. Lionel Jospin reconnaît « qu’on en a peut-être trop parlé » au micro d’Europe 1 le 1er août 1990. La profanation était antisémite. Le procès débute huit mois plus tard à Marseille, dure une semaine, et le verdict est rendu le 24 avril 1997. La profanation ne sera découverte que le 10 mai et réserve une mise en scène macabre. La profanation du cimetière de Carpentras symbolise la résurgence de l'antisémitisme en France et suscite émotion et inquiétudes. Des tombes juives vandalisées » « La profanation de Carpentras a été longuement préméditée » Article publié le 7 août 1996 dans L'Humanité. archive CARPENTRAS Le vrai visage des profanateurs Six ans plus tard, les violeurs de sépultures ont avoué: il s'agit bien de jeunes néonazis Plus de trente tombes ont été saccagées et le corps d'une octagénaire a été exhumé. La profanation du cimetière de Carpentras provoque une déflagration médiatique. La profanation du cimetière juif de Carpentras, dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, reste l’un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France. Mis à jour 08/12/2020. Il est toutefois intéressant de noter que la ville n’a jamais eu de maire appartenant au FN. On se souvient particulièrement de la violation du cimetière juif de Carpentras en 1990, et des remous politiques et sociaux qu'elle avait entraînés. La profanation du cimetière juif de Carpentras, dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, reste l’un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France. Elle témoigne en effet de la progression des idées racistes et … « le racisme, l'antisémitisme et l'intolérance », « comme tous ceux qui expriment leur antisémitisme de façon explicite depuis des dizaines d'années […], est un des responsables, non pas des actes de Carpentras, mais de tout ce qui a été inspiré par la haine raciste », « comme les Bretons dans la Marine ou les Corses dans les douanes », « chercher soit du côté des communistes qui semblent être les maîtres d’œuvre de toute cette opération. Il avait suscité une mobilisation historique, jusqu’au sommet de l’Etat. Résumé de la rubrique. Abonnez-vous http://bit.ly/inasociete Dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, le cimetière juif de Carpentras était profané. LE dossier sur la profanation du cimetière juif de Carpentras, en mai 1990, change de main. Patrick Laonegro, le « cerveau » du commando de profanateurs, et Olivier Fimbry, un ancien militaire, sont condamnés à deux ans de prison ferme, tandis que les deux autres profanateurs, qui ont « admis et intégré le caractère odieux de leurs actes », sont condamnés à vingt mois de prison ferme[31]. Soupçonné d’être à l’origine de ces exactions, le FN s’insurge contre de telles accusations. Il avait suscité une mobilisation historique, jusqu’au sommet de l’Etat. Michel Rocard est le Premier ministre de François Mitterrand. Cela est rendu public plus tard, mais la profanation ne date pas du 10 mai comme annoncé initialement mais du 8 mai, soit la veille du passage de Jean-Marie Le Pen à la télévision[11]. Par Virginie Ikky, Le 9 avril 2014 . Annie Kriegel critique dès le 29 mai 1990, dans Le Figaro, la « fantasmagorie » de la renaissance de l’antisémitisme. Le double calvaire de Magdeleine Germon Par Michel Henry — 20 mars 1997 à 22:58. Le ministre de l’Intérieur, Pierre Joxe, se rend sur place et met en cause les idées véhiculées par le Front National. C'était pendant la nuit du 8 au 9 mai 1990. François Mitterrand rend visite, le soir, au grand-rabbin de France. Mais les faits n'ont été découverts que le 10. Des legionnaires revendiquent dans une lettre adressée au procureur de la République, les actes commis en mai 1990. La profanation de Carpentras. Fièrement propulsé par  - Conçu par Thème Hueman. Le documentaire produit notamment les comptes rendus dressés par les Renseignements généraux des conversations téléphoniques entre Jacques Pradel et le procureur de la République de l'époque, conversations au cours desquelles ils s'entendaient pour faire pression sur la juge d'instruction. Le lundi suivant la profanation, six chaînes diffusent le documentaire d’Alain Resnais Nuit et Brouillard (1955), qui traite de la déportation. Un mat de parasol (accessoire qui sert à marquer les futures tombes) est retrouvé sous le corps, comme glissé entre ses jambes : on parle d'un « simulacre d'empalement », mais l'examen anal effectué par les deux médecins légistes révèle qu'il ne porte aucune trace du manche de parasol[3]. Le FN organise une conférence de presse en forme de contre-attaque le 11 mai[13]. On doit se taire et méditer, mais. Ce 10 mai, la France se souviendra de la tristement célèbre profanation du cimetière israélite de Carpentras (Vaucluse), survenue il y a vingt-cinq ans. Le Front national est alors en pleine ascension électorale. Il organise des manifestations à Carpentras, le 11 novembre 1991[15] et le 11 novembre 1995[6], pour demander des « excuses d'État »[16]. Le Front national, tenu pour moralement responsable du forfait, était mis au ban de la nation. La profanation de Carpentras. Pendant la marche, le Betar, organisation de défense juive, exhibe un mannequin empalé représentant Jean-Marie Le Pen avec avec l’inscription « Carpentras, c’est moi ». Dans la nuit du 9 au 10, trente-quatre sépultures du cimetière juif de Carpentras, un des plus importants et des plus anciens de France, sont profanées. C'est la première fois qu'un président de la République dans l'exercice de ses fonctions participe à une manifestation en France[8]. Une critique de « l’exploitation politique » de l’affaire de Carpentras vient, dans un deuxième temps de l’affaire, des médias et des politiques. La loi Gayssot du 13 juillet 1990 est élaborée dans le contexte politique marqué par cette profanation[32]. Le 10 mai 1990, deux femmes venues se recueillir dans le cimetière juif de Carpentras (Vaucluse), L’acte, dont le caractère antisémite semble alors évident, bien que les responsables et leurs motivations soient encore inconnus, provoque, Ainsi, le jour de la découverte macabre, le ministre de l’Intérieur, Pierre Joxe, interrompt sa visite à Nîmes pour se rendre sur place avec le préfet du Vaucluse. 1:40. François Mitterrand aurait alors « forcé la main » aux autorités juives pour que la manifestation ait lieu entre la place de la République et la place de la Bastille, lieux traditionnels de rassemblement de la gauche française[10],[11]. Trente-quatre tombes ont été saccagées, des stèles ont été cassées et, comble de l’horreur, le cadavre de Félix Gramon, octogénaire enterré quelques semaines plus tôt, a été exhumé et humilié : on a pratiqué sur lui un simulacre d’empalement sur un piquet, une étoile de David arrachée à une tombe lui a été posée dans la main. Alors que l'époque est marquée par de multiples saillies antisémites de Jean-Marie Le Pen, qui suggère encore le 9 mai 1990 dans l'émission L'Heure de vérité que les Juifs ont trop de pouvoir dans la presse, « comme les Bretons dans la Marine ou les Corses dans les douanes »[12],[13], le Front national et son président sont montrés du doigt. Il invite à plutôt « chercher soit du côté des communistes qui semblent être les maîtres d’œuvre de toute cette opération. Aujourd’hui, le nom de la ville de Carpentras reste lié à la profanation de son cimetière juif, et au FN. Ainsi, le 11 novembre 1995, dans un meeting à Carpentras, Jean-Marie Le Pen demande des excuses à l’État. « L’effet Carpentras », c’est-à-dire l’acuité publique du sentiment antiraciste et la vindicte à l’égard du FN, fait néanmoins, par la suite, « machine arrière », selon le titre d’un article de Nonna Mayer. Lors de cette conférence de presse, l'avocat déclare « J'ai bien l'intention de jouer le petit Zola de Carpentras »[24]. Le Premier ministre Michel Rocard assiste à l’office de Shabbat à la Synagogue de la rue des Victoires. Yves Bertrand, directeur des RG de 1992 à 2003 affirme dans son livre Je ne sais rien… mais je dirai (presque) tout, paru en octobre 2007, que la manifestation à Paris devait au départ se dérouler autour de la Grande synagogue de Paris. Le Front national est alors un parti en pleine ascension électorale : il est au quatrième rang des présidentielles de 1988 avec 14,38%, au troisième rang aux européennes de 1989 avec 11,73 %. Les champs obligatoires sont indiqués avec *, 162 classiques de la littérature française. Nicole Leibowitz, L'affaire Carpentras de la profanation à la machination, Plomb, 1998. Selon le sociologue Paul Yonnet, dont l’article La Machine de Carpentras critique les excès de la réaction médiatico-politique à la profanation, le coupable était désigné d’avance. » (Pascal Bruckner, Le Monde, 17 mai 1990) ; « Il faut avant tout dissoudre le Front national » ( Alain Touraine, Le Nouvel Observateur, 24 mai 1990), etc. La profanation du cimetière juif de Carpentras en 1990 suscite une très vive émotion dans toute la France. La France a appris avec stupeur la profanation des tombes du cimetiere juif de Carpentras. Jean-Marie Le Pen avait ainsi déclaré que les chambre à gaz des camps nazis étaient « un détail de l’histoire » au micro du Grand Jury de RTL le 13 septembre 1987, et avait fait un jeu de mot douteux sur le nom de l’homme politique Michel Durafour (« Durafour-crématoire ») le 3 septembre 1988. Il est le troisième parti aux élections législatives de 1993, et Jean-Marie Le Pen obtient le solide score de 15% aux présidentielles de 1995. Selon Yves Bertrand, François Mitterrand aurait demandé à la police de privilégier la recherche du coupable au sein du Front national[18]. Profanation du cimetière de Carpentras : réaction de Pierre Joxe ministre de l'Intérieur - Vidéo Ina.fr SVOD : … Justice est faite ! Mais l'enquête piétine. Jacques Toubon soupçonne, lui, dans, Un des responsables de la profanation de Carpentras, le militant nationaliste et skinhead. Aucun lien n'a été établi entre les coupables et le Front national. Carpentras profanation tombes > Tweeter Partager par email Exporter Ajouter aux favoris Ajouter à ma playlist Carpentras profanation tombes A2 Le Journal 20H . Le parti se présente ainsi comme une victime d’une machination politique. Profanation du cimetière de Carpentras. Le corps d’un octogénaire inhumé quelques jours auparavant a été déterré et exhibé à la vue des visiteurs dans un simulacre d’empalement. « Rumeurs et néonazis : retour sur l'affaire du cimetière de Carpentras » Article publié le 31 juillet 2013 dans Midi libre. Suppression; Neutralité; Droit d'auteur; Article de qualité; Bon article; Lumière sur; À faire; Archives L’acte, dont le caractère antisémite semble alors évident, bien que les responsables et leurs motivations soient encore inconnus, provoque une immense émotion populaire. Après sa visite au cimetière de Carpentras, Lorsque l’horreur est indicible, on ne doit rien dire. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le cercueil de Félix Germon, octogénaire décédé 15 jours plus tôt, non recouvert de terre, est sorti de sa tombe. La profanation du cimetière de Carpentras symbolise la résurgence de l'antisémitisme en France et suscite émotion et inquiétudes. ». L'arrivée rapide sur les lieux du ministre de l'Intérieur, Pierre Joxe, qui stigmatise les « abominations racistes » est en effet vite relayée par les journaux télévisés et radiodiffusés qui reprennent ses propos, mais sans informations précises sur la réalité des faits[4]. Certains à sa droite ont traduit qu’il y a trop de Juifs dans les cimetières[14] ». Le soir du 8 mai 1990, date anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale, deux jours avant Carpentras, Antenne 2 diffuse le documentaire de Nuremberg à Nuremberg, qui montre les images terribles du génocide dans les camps et évoque les déclarations antisémites de Vichy. Cimetière juif Carpentras. La candidate FN Marie-France Stirbois est élue députée à Dreux le 4 décembre 1989 et Jacques Bompard, l’un des fondateurs du FN, fait une percée à Orange, ville du Vaucluse, avec 18% aux municipales de 1989 (il est élu maire de cette même ville en 1995). Des rumeurs locales évoquent des messes noires qui auraient dégénéré ou la délinquance morbide de la jeunesse dorée de Carpentras[21]. Le 24 avril 1997, 4 skinheads avignonnais étaient condamnés a des peines comprises entre 20 et 24 mois de prison par le tribunal de Marseille. date anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Le 10 mai, la France se souviendra de la tristement célèbre profanation du cimetière israélite de Carpentras (Vaucluse) survenue il y a vingt-cinq ans. Dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, 34 sépultures du petit cimetière juif de Carpentras sont profanées, dans cette ville où vit une communauté juive ancestrale datant de l'époque des "juifs du Pape". François Mitterrand rend visite, le soir, au grand-rabbin de France. Dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, 34 sépultures du petit cimetière juif de Carpentras sont profanées, dans cette ville où vit une communauté juive qui date de l'époque des \"juifs du Pape\". Le cimetière juif de Carpentras est l'un des sites juifs importants du département de Vaucluse, et le cimetière juif le plus ancien de la région. La profanation de Carpentras. A Carpentras, dans le Vaucluse, des inconnus ont profané le cimietière juif. Dans les jours qui suivent, National-Hebdo, le journal du FN, accuse le KGB puis une organisation terroriste palestinienne[13]. Ce mécanisme est manifeste dans les médias. 8:03. Ses aveux confirment qu'il s'agissait bien d'un acte antisémite scrupuleusement préparé par des néonazis. Il avait suscité une Carpentras profanation tombes. Les dirigeants locaux du FN, Guy Macary et Fernand Teboul, faisaient eux-mêmes partie de la communauté juive[28], ce qui ne pouvait que déplaire aux néonazis. Mon humble avis, ce devrait être fait depuis longtemps» (Bernard Langlois, Politis, 17 mai 1990) ; « N’est-il pas temps d’interdire le Front national…? Une des conséquences de cette affaire est la stigmatisation du jeu de rôle, durablement étiqueté comme rassemblement de profanateurs, de casseurs, de satanistes et autres profils à tendance morbide. Le 11 mai la profanation de Carpentras fait la une de tous les quotidiens. L'instruction établira plus tard que la jeune femme est une mythomane, mais ses propos alimentent alors la tension autour de l'affaire. Résumé de la rubrique. Plus de trente tombes ont été saccagées et le corps d'une octagénaire a été exhumé. L’accusation est plus directe au cours de la manifestation du 14 mai, qui avait rassemblé tous les partis sauf le FN. Les profanations de cimetière marquent les esprits car elles enfreignent le respect et la paix dûs aux disparus. 20 ans plus tard en 2010, ce sont 37 tombes du carré musulman du cimetière de Strasbourg qui sont vandalisées, ce qui enclenche un nouveau scandale. Elle a en effet éveillé, dans l’opinion, le souvenir du nazisme et du génocide des Juifs (voir l’article Carpentras, 10-15 mai 1990, polysémie d’une profanation). L’indignation est générale, et les témoignages de solidarité à l’égard des concitoyens juifs se multiplient. Le Premier ministre Michel Rocard assiste à l’office de Shabbat à la Synagogue de la rue des Victoires. Rebondissement dans l'affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras. Le ministre de l'Intérieur, Pierre Joxe, se trouvant en visite officielle à Nîmes, se rend le jour même à Carpentras en hélicoptère, accompagné de journalistes[5], et dénonce à la sortie de la synagogue « le racisme, l'antisémitisme et l'intolérance », tout en pointant du doigt Jean-Marie Le Pen qui, « comme tous ceux qui expriment leur antisémitisme de façon explicite depuis des dizaines d'années […], est un des responsables, non pas des actes de Carpentras, mais de tout ce qui a été inspiré par la haine raciste »[6]. En mai 1990, dans le cimetière juif de Carpentras, des tombes ont été profanées, un corps exhumé et son empalement simulé. La profanation du cimetière de Carpentras symbolise la résurgence de l'antisémitisme en France et suscite émotion et inquiétudes. Télévision Dans les jours qui suivent la profanation, deux membres du Parti nationaliste français et européen sont arrêtés, mais rapidement relâchés en l'absence de preuve les incriminant. La profanation ne sera découverte que le 10 mai et réserve une mise en scène macabre. La réaction de l’opinion publique contre l’extrême-droite est forte, les demandes d’interdiction du FN se multiplient (citées par Paul Yonnet dans La machine de Carpentras) : «Alors faut-il interdire Le Pen ? « Rumeurs et néonazis : retour sur l'affaire du cimetière de Carpentras » Article publié le 31 juillet 2013 dans Midi libre. Pour Yves Bertrand, l'exploitation politique anti-FN de la profanation du cimetière de Carpentras fut orchestrée par François Mitterrand[17] : celui-ci aurait alors voulu empêcher ainsi toute possibilité d'alliance entre la droite parlementaire et le Front national[18]. LE dossier sur la profanation du cimetière juif de Carpentras, en mai 1990, change de main. Le 11 mai, l’affaire fait la une de tous les journaux et soulève le […] Dans une mise en scène douteuse[23], Collard se fait remettre en public par le cousin Germon une enveloppe censée contenir les noms des six « profanateurs assassins ». De nombreuses personnalités politiques (entre autres Jack Lang, Jean-Claude Gaudin, Harlem Désir, Raymond Barre, Lionel Jospin, Pierre Mauroy et Georges Marchais) se rendent sur les lieux. L'affaire s'enflamme, d'autant plus que le président de l'Assemblée nationale Laurent Fabius, au journal télévisé de 20 h sur TF1, la voix tremblante, raconte que le corps de Félix Germon a été sauvagement empalé « un manche de pelle enfoncé dans l'anus », suggérant ainsi un empalement réel[3]. Trente ans après, la profanation du cimetière juif de Carpentras reste un des actes antisémites les plus marquants de l'après-guerre en France: il 20 ans plus tard en 2010, ce sont 37 tombes du carré musulman du cimetière de Strasbourg qui sont vandalisées, ce qui en… Réaction de Pierre Joxe ministre de l'Intérieur.

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