2.4.2.3. La connaissance, au contraire, est une croyance certaine ou rationnelle puisque celui qui a une connaissance a de bonnes raisons (des preuves) d�y croire. Descartes, les Principes de la philosophie�: la science est une grande d�duction dont les principes sont des id�es �videntes, inn�es et rationnelles. la connaissance. Comment les hommes peuvent-ils prouver la v�rit� d�une id�e�? La premi�re critique consiste � souligner que les relativistes confondent tout simple-ment l�id�e vraie et l�opinion, la v�rit� et la croyance. Descartes, les M�ditations m�taphysiques�: la perception peut �tre illusoire, c�est-�-dire ne renvoyer � rien de r�el�: a) les illusions perceptives�; b) les hallucinations�; et c) les r�ves. Ce qui n�est pas le cas pour l�induction et ce qui explique que la v�rification inductive des hypoth�ses scientifiques ne soit pas d�monstrative, tandis que la conclusion d�une d�duction est elle d�monstrative (pour peu que ses pr�misses soient vraies). 0000000936 00000 n Le mensonge permet de manipuler le comportement d�autrui qui repose sur ce qu�autrui croit �tre vrai. 1.3.5.2. Il s�aper�oit alors que ni les id�es issues de la perception ni celles issues de la raison ne sont certaines. A ces deux crit�res de v�rit� correspondent deux sortes de connaissances�: a) la connaissance intuitive, qui est celle des v�rit�s �videntes, et b) la connaissance discursive, qui est celle des v�rit�s inf�r�es correctement � partir des v�rit�s �videntes - la certitude �vidente des principes se transmettant tout au long du raisonnement jusqu�aux conclusions. Bachelard, La formation de l�esprit scientifique�: les obstacles au progr�s de la science ne sont pas seulement ext�rieurs � l�esprit humain. 2.4. Freud, L�avenir d�une illusion�: la croyance religieuse n�est pas bas�e sur une r�v�lation ni sur un raisonnement. 2.3.2.2. PHILOSOPHIE DU LANGAGE ET DE LA CONNAISSANCE 397 nouveau la polyphonie du tempérament grec. 0000004017 00000 n 2.5.2. Cela ne signifie pas que les hommes n�ont pas d�id�es vraies, mais qu�ils ne peuvent pas prouver que certaines de leurs croyances sont vraies. Comment la discussion rationnelle peut-elle faire cela�? Mais pourquoi qualifier ces id�es �videntes d�inn�es et rationnelles�? Le r�alisme scientifique�: 3.3.1. 1.7.3. Jusqu’à la philosophie critique •Le siècle des Lumières contre les préjugés et l’obscurantisme •L’Encyclopédie •Critique des institutions •Critique de la philosophie et de la connaissance: •Montesquieu 1689‐ 1755 •Voltaire 1694‐1778 ¾Méthode cartésienne ¾Inspiration empiriste •Diderot 1713‐1784 Un raisonnement est une succession d�id�es allant des principes jusqu�aux cons�quences (ou conclusions). 0000001245 00000 n A. xÚb```g``Ó1đ3 ?sč0°*ŘąN| Ăť÷L˘NČ\ş:ÇĄľ˘ńŹŽŠhdÁŃĽ?TŚe$őtžđa`4śčč``0PLJ Il s�ensuit que toutes les id�es qui sont claires et distinctes sont �videntes, et ces id�es ne sont pas rares. Le raisonnement inductif�: 2.4.1. 3.2. La d�duction, qui est pr�sent�e plus loin, est un raisonnement dont les conclusions sont n�cessairement inf�r�es des principes. Donc le dogmatisme n�est pas mauvais parce qu�il est faux. La science est une activit� sociale ayant pour fin la connaissance et qui, pour cela, se soumet � une m�thode d�investigation rigoureuse. 3.4.4. Objectifs d'habiletés intellectuelles-Fournir les rudiments nécessaires à la poursuite d'une étude sérieuse en philosophie de la connaissance.-Former la capacité à décortiquer et à mettre en question des textes exigeants.-Apprendre à écrire de manière concise (analytique) sur des sujets souvent complexes. Si tel a �t� le cas, c�est en raison de la certitude des raisonnements et des conclusions g�om�triques. La valeur de la v�rit�: 4.1. Bachelard (Ibid.) La différence entre l’opinion et la connaissance, c’est-à-dire le fait que la connaissance est une opinion vérifiée, comme l’enseigne la traditionnelle théorie de la connaissance, fut le plus souvent un vœu pieu que les actes effectifs de connais-sance ont rarement réalisé; individuellement et collectivement, Il faudrait une quantit� infinie de faits favorables � une hypoth�se pour que celle-ci soit v�rifi�e et qu�elle puisse �tre tenue pour certaine. Les propri�t�s de la v�rit� selon le relativisme�: 1.7.1. Mais quelle valeur peut avoir le mensonge�? Le but est donc d’observer des phénomènes, de les analyser et de les comprendre. 1.8.2. Un dogme, c�est-�-dire une croyance impos�e par une autorit� sociale sans justification, n�est pas mauvais parce qu�il est faux. Son domaine d’application est le monde physique. L’expression même de « théorie de la connaissance » exige, cependant, quelques précautions oratoires si ce n’est quelques clariications élémen taires. La v�rit� est objective�: une id�e est en elle-m�me vraie ou fausse, car elle correspond r�ellement ou pas � son objet. La plupart de ces derniers sont en fait des pseudo-explications�spontan�es : a) l�exp�rience individuelle, qui n�a rien d�aussi m�thodique et rationnel que l�exp�rience scientifique�; b) les sentiments et les d�sirs, qui inclinent l�esprit � croire ce qui lui est agr�able�; et c) l�anthropomorphisme, qui projette sur le familier, l�humain, sur les ph�nom�nes. Aristote, l�Ethique � Nicomaque�: le succ�s des actions humaines d�pend d�un certain savoir. 0000035986 00000 n 0000009864 00000 n Un homme qui ignorerait la v�rit� ne r�ussirait dans ses actions que par chance. La v�rit� d�une id�e ne d�pend pas du tout de ce que croit celui qui la con�oit. 0000040778 00000 n Or, comme le r�el est le m�me pour tous, une id�e vraie est donc vraie pour absolument tous les hommes (et m�me tous les �tres pensants). Deuxi�mement, il semble bien que les hommes aient besoin de certains savoirs pour agir et donc pour vivre. La connaissance/le savoir science certitude rationnelle - formelle (logique, mathématiques) - matérielle (sciences expérimentales) Sensibilité Espace/temps La représentation La perception Ainsi, en limitant la connaissance aux phénomènes, Kant sauve à la fois la possibilité de la science et le Or, le relativisme nie l�unicit� et l�objectivit� de la v�rit�. Deuxi�mement, elles varient en fonction de leurs m�thodes�: a) les sciences formelles ou abstraites, qui ne recourent qu�� la raison et � la m�thode axiomatico-d�ductive�; b) les sciences naturelles ou exp�rimentales, qui recourent � la raison, � l�exp�rience et � la m�thode exp�rimentale hypoth�tico-d�ductive�; et c) les sciences sociales ou compr�hensives, qui recourent � la raison, � la mod�lisation et � la m�thode de l�individualisme m�thodologique. 0000001558 00000 n ¤U°f"d00'ÝҲ@ŹQaŕcÚŔ°ŐyÓŐELTf2$rfđoXËtóśĂÄS^˙}wĆ\ţ(DkŇŮ8z'09@(Çďě&Ŕ\ĘŔɲľ¸Č7Ň@ĎZ@ T> endobj 141 0 obj<> endobj 142 0 obj<>/Font<>/XObject<>/ProcSet[/PDF/Text/ImageC]/ExtGState<>>> endobj 143 0 obj<> endobj 144 0 obj[/ICCBased 160 0 R] endobj 145 0 obj<> endobj 146 0 obj<> endobj 147 0 obj<>stream 1.6. Alors il est possible de reformuler le probl�me ainsi�: pourquoi les hommes croient plus en certaines id�es qu�en d�autres�? Or, ces deux solutions ne sont pas bonnes�: a) d�clarer une id�e �vidente, c�est arbitraire (et l�histoire des id�es enseigne que beaucoup d�id�es soi-disant �videntes se sont r�v�l�es fausses)�; et b) dire que les id�es certaines ont �t� d�duites d�autres id�es encore am�ne � demander comment ces nouvelles id�es ont �t� elles-m�mes prouv�es et ainsi de suite. Einstein, L��volution des id�es en physique�: le but de la science est la connaissance au sens strict du terme�: une croyance vraie et prouv�e. Parce que les perceptions ne semblent pas repr�senter les choses telles qu�elles sont. La v�rit� est un bien�: 4.1.1. La fausset� d�une id�e est elle-m�me relative � celui qui la con�oit. 0 138 0 obj<> endobj Pourquoi comparer une id�e avec une perception ne suffit-il pas � prouver l�id�e�? Elle signifie seulement qu�il est inutile voire nuisible de chercher � imposer par la force d�une id�e m�me si elle est vraie. Les d�sirs d�termineraient donc certaines croyances. 1.4.1.1. 0000003793 00000 n Toutes les id�es principales des math�matiques et de la physique sont des id�es �videntes�: le nombre, le triangle, la mati�re, etc. Le scepticisme et les th�ories de la preuve�: 2.1. Nous accorderons également une importance particulière à la question des croyances rationnelles et de leur changement. Mais par qualit�, il n�y aura qu�une seule et unique id�e vraie. L�opinion est subjective et particuli�re�: comme l�opinion est une croyance irration-nelle, elle d�pend finalement peu de son objet. Le raisonnement d�ductif�: 2.6.1. Sextus Empiricus, les Esquisses pyrrhoniennes�: les perceptions (d�un m�me homme, de plusieurs hommes, voire celles des animaux et des hommes) se contredisent entre elles, alors que les choses r�elles doivent �tre identiques � elles-m�mes. La th�orie de la science�: 3.1. Cette deuxi�me distinction se fait en raison du sujet pensant�: une id�e crue, une croyance, est celle qui est tenue pour vraie par celui qui la pense. Descartes, les Principes de la philosophie : la science est une grande déduction dont les principes sont des idées évidentes, innées et rationnelles. Russell, les Probl�mes de philosophie�: une opinion est donc une croyance incertaine ou irrationnelle puisque celui qui a une simple opinion n�a pas de bonnes raisons d�y croire. %PDF-1.5 %âăĎÓ L�empirisme qui soutient que les id�es copient les faits serait donc erron�. 3. Elle ne d�pend donc plus que de celui qui la con�oit et de ce qu�il est. 4.2. Elle contient �galement les relations causales existantes entre ces choses. La v�rit� est subjective�: la v�rit� d�une id�e ne d�pend plus d�un objet ext�rieur � l�esprit humain. fait aussi de l�opinion un obstacle �pist�mologique qu�il faut d�truire pour pouvoir faire de la science, car l�opinion dissimule ce qu�il y a de probl�matique sous une illusion de connaissance. Une proposition particuli�re est vraie pour quelques individus d�une classe. 2.3.2.1.1. Si elles ne sont pas faites, alors l�hypoth�se est r�fut�e. Les opinions ne sont donc pas admises par le biais de la raison�: a) les d�sirs et les sentiments (et donc le plaisir)�; b) l�appartenance sociale�; c) l�imitation sociale�; et d) le dogmatisme (ou l�autorit�). sur les conditions et les limites de la connaissance de la réalité historico-sociale (une philosophie des sciences sociales) et une analyse des actions historiques et des valeurs susceptibles de les animer ou d'en permettre le jugement (une philosophie de la politique). Le travail scientifique consiste donc pour une part � soumettre m�thodiquement � une v�rification empirique les hypoth�ses th�oriques. C�est ainsi que les hommes savent ce qui existe et comment est ce qui existe�: par les impressions. Le dogmatisme risque donc toujours de virer au fanatisme. Si le relativisme est vrai, alors le relativisme est faux. 1.3.4. 3.4.2. Une id�e �vidente est une id�e bien identifi�e et dont le contenu est d�fini. En effet, si ce n�est pas la raison mais certains d�sirs et sentiments qui font croire en une id�e, alors la manipulation des d�sirs et des sentiments permet de manipuler les opinions d�un esprit. Le savoir repose sur les sciences, l’observation, l’expérimentation, et le raisonnement (déduction, calcul, logique…). Il serait donc raisonnable de soutenir qu�en fait les croyances humaines sont toutes des opinions et qu�il existe une gradation entre les opinions selon a) leur degr� de certitude subjective (l�intensit� de la croyance) et b) leur degr� de certitude objective (la rationalit� de la croyance). Une proposition singuli�re est vraie pour un individu d�une classe. 1.3.5.1. Enfin, l’analyse de ce passage introduit simultanément à certaines questions essentielles de la philosophie et à une manière particulière d’aborder ce genre de problèmes. Le s… Et, comme le montre la longue histoire de la théorie de la connaissance, de Platon et Aristote aux théoriciens cognitivistes contemporains, on y a répondu diversement. Programme prévisionnel Le cours repose sur la lecture de textes philosophiques en philosophie de la connaissance : un ou plusieurs extraits d'articles ou ouvrages seront à lire pour chaque comportements, de ses actions) en démontrant la présence ou l’absence de l’intériorité, en mettant à jour les mécanismes de la pensée, de la volonté, de l’action, et en instaurant une exploration de soi par l’introspection. Ou, en d�autres termes, comment les prouvent-ils�? Kant, les Fondements de la m�taphysique des m�urs�: la loi morale interdit strictement de mentir. %%EOF Selon Hume, l�esprit n�est compos� que d�impressions et d�id�es. en [2] abrégé les principaux points qui me semblent y devoir être traités ; et je laisse à votre discrétion d’en faire telle part au public que vous jugerez être à propos. Or, les faits sont pr�cis�ment des choses qui se constatent. Remarque sur la tol�rance classique�: Locke, la Lettre sur la tol�rance�: la tol�rance ne signifie pas qu�il soit impossible de distinguer les id�es vraies des id�es fausses. Étant donnée l’extension du mot « connaissance », volontiers synonyme de « savoir » ou de « science » chez Aristote, une théorie aristotélicienne de la connaissance ne peut être exposée, même en résumé, sans que soit pris en compte l’ensemble de sa philosophie ou à peu près. L�histoire des sciences pourrait laisser croire que les sciences ne connaissent rien et que ce faisant elles ne diff�rent pas des mythes�: a) l�histoire des sciences est une succession de paradigmes incommensurables�; b) la v�rification exp�rimentale des hypoth�ses est impossible, car les conclusions inductives ne sont pas n�cessaires�; et c) les �vidences rationnelles sont probl�matiques. Contrairement � ce qu�affirme le correspondantisme, la v�rit� d�une id�e ne d�pend pas de son objet mais de celui qui la con�oit, de ses d�sirs, de ses sens, etc. 2.3. En d�pit de l�importance scientifique de l�exp�rience, il ne faut pas croire que la science se r�duise � une pure et simple accumulation de faits. Ma tâche consiste à mettre en lumière ce que nous serons obligés d’aimer et de vénérer toujours, et qu’aucune connaissance ultérieure ne pourra nous ravir : le grand homme 3. Or, il semblerait bien que les id�es �videntes qui servent de base � la science ne proviennent pas de l�exp�rience�(l�exp�rience du morceau de cire)�: a) �chauffer un morceau de cire modifie toutes ses qualit�s sensibles�; b) la perception de ce morceau de cire change compl�tement�; c) pourtant, l�id�e de ce qu�est ce morceau de cire ne change pas�; d) donc l�id�e de ce qu�est ce morceau de cire (un morceau de mati�re) ne vient pas de la perception�; et e) l�id�e de ce qu�est ce morceau de cire est une id�e inn�e et rationnelle. 1.4.3. Bien s�r, les objets peuvent avoir plusieurs qualit�s et il peut donc y avoir plusieurs id�es vraies concernant un m�me objet. 0000002846 00000 n 3 2. Donc pour que l��me puisse d�sirer la connaissance, il faut qu�elle se lib�re de l�opinion et sache qu�en fait elle ne sait rien. 3.3.2. 2.1.2. Croire en un dieu sert � satisfaire un d�sir tr�s puissant et tr�s ancien�: celui d��tre prot�g�. Il faut donc distinguer parmi les id�es les id�es vraies des id�es fausses. Ce qu�est la science�: 3.1.1. Pourquoi n�est-il pas suffisant de d�duire une id�e d�autres id�es certaines pour la prouver�? Il est possible de distinguer diff�rentes sciences et cat�gories de sciences en raison de leurs objets et de leurs m�thodes. La connaissance scientifique est donc approximative. HŹÍNŰ@Çď+őćSÉýŢ Certains philosophes r�pondent qu�en d�pit de ce qu�affirment les sceptiques, il y a bel et bien des v�rit�s �videntes, ou du moins des v�rit�s beaucoup plus �videntes que d�autres, et qu�il est possible d�en inf�rer la v�rit� ou la haute probabilit� d�autres id�es. Les actions dont il est question sont autant les actions pratiques (morales ou politiques) que les actions techniques ou productrices. • La connaissance scientifique doit d'abord être empirique, émaner de phénomènes sensibles, se rapporter àune réalitétangible, objective et observable, être confirmée par répétition. En cons�quence, comme l�objet est ext�rieur � l�esprit humain et qu�il est le m�me pour tous, la connaissance est objective et universelle. ). Le relativisme tend � rendre impossible la discussion rationnelle. 1.2.2. La distinction entre la connaissance intuitive et évidente et la connaissance discursive et non évidente se retrouve clairement. La v�rit� est multiple�: dans la mesure o� la v�rit� d�une id�e d�pend de celui qui la pense, il y aura donc autant d�id�es vraies qu�il y aura d�hommes ou de cat�gories d�hommes. Mais ce n�est pas parce qu�ils croient qu�une id�e est certaine que cette id�e l�est pour autant. Mais ce n�est pas une v�ritable connaissance. 0000009245 00000 n L�action est la conclusion du raisonnement pratique qu�est la d�lib�ration. Mentir consiste � dissimuler volontairement ce qui est vrai. Cette démarche a pour caractéristique principale de séparer l’observateur de l’observé, le sujet de l’objet. Donc vouloir prouver la v�rit� d�une id�e par la raison am�ne soit � prendre une d�cision arbitraire, soit � tomber dans une r�gression � l�infini. Chaque individu a une certaine place dans le syst�me social et �conomique, et en cons�quence de cette place, il acquiert certaines id�es par l��ducation ou par l�exp�rience et pas d�autres. 1.9.2. Il faut distinguer ce qui est vrai de ce qui est r�el. D�s lors, soutenir qu�il existe une seule v�rit� universelle et objective implique de croire que la plupart des cultures ont tort et qu��ventuellement une culture peut imposer ses croyances et ses valeurs � toutes les autres (et les �valuer en fonction de leur proximit� avec elle). Donc ni la perception ni la raison ne permettent de prouver la v�rit� d�une id�e et apparemment les hommes sont incapables d�acc�der � la connaissance. 3.3. 1.9. 3.4. Le scepticisme�: 2.1.1. La v�rit� est relative�: la v�rit� d�une id�e ne d�pend plus d�un objet commun � tous les esprits. 1.2. Ils n�ont donc d�importance scientifique que dans leur rapport aux hypoth�ses�: a) ils servent � sugg�rer des hypoth�ses�; et b) ils servent � tester les hypoth�ses. Vers une définition de la philosophie 2.1Etymologie Il y a m�me en science un certain dogmatisme�: a) le dogmatisme de l�instruction�; et b) le dogmatisme du paradigme�: Kuhn, La structure des r�volutions scientifiques�: l�histoire des sciences enseigne que toutes les sciences sont structur�es sur de longues p�riodes par des paradigmes, c�est-�-dire des cadres th�oriques g�n�raux qui imposent des concepts et des principes de bases, et qui orientent les recherches des scientifiques. Le mensonge n�est donc pas du tout la m�me chose que l�erreur. �! * Xâ8¸ Ř v(íkđ`}óľ(ceY;kĎüç7˙ÝńźYĂîîřdr4{{űÓÉ;6´°{Ú˘făĂ3ëmšŃ)3đ HÇp4`)Ńűx5Šy/×Ć\˘ôYθŔŃáSFĹÎßSáW´´¨ `ŹâVk$×Ţű Ą¨Řř¨B.ŮWzśą?Ę"üoČ PG$ŽeĐFGČŽ1zk^CĘgHŞGëhcT[ëŹP¤ eŕ*`ŹvJnPP˝Â~ĆĆY&鳍NĄ§ý°ĆiÎ9î<9ULBÖPú!˝(ç' ŔĹĽýšf!dKťĘXrü×ůâW[ÂęfžXśKZîîK°Če]çóśÍë˘ä0Ęn#çŇÝĂBT"pĄyA%z*j'şFŰâŰðЊXÉ7FęÇř. Les sciences font constamment l�hypoth�se que des choses existent qui ne sont pas directement observables�: les microbes, les trous noirs, les particules subatomiques, etc. L�induction est un raisonnement qui permet d�inf�rer une conclusion g�n�rales � partir de plusieurs pr�misses singuli�res similaires. La force ne fait jamais rien croire, mais elle pousse ceux qui sont opprim�s � se rebeller. Au contraire, une id�e fausse est celle qui ne correspond � rien de r�el. Le fondationnalisme empiriste�: Hume, l�Enqu�te sur l�entendement humain�: toute la connaissance humaine repose sur la perception (ou l�exp�rience empirique)�: a) une id�e est vraie si et seulement si elle correspond � une impression (ou perception)�; et b) la vivacit� des impressions emp�che l�esprit de douter d�elles (d�o� leur �vidence). La v�rit� a donc aussi une valeur pratique. 3.4.7. Pour soutenir cette id�e, il est possible d�avancer les arguments suivants�: a) les th�ories scientifiques sont confirm�es par de nombreux faits�; b) les th�ories scientifiques permettent de faire des pr�dictions pr�cises�; et c) les th�ories scientifiques permettent une ma�trise technique remarquable du monde (Descartes, le Discours de la m�thode). D�lib�rer consiste � r�fl�chir aux meilleurs moyens de parvenir � une certaine fin fix�e par le d�sir. Quant à la philosophie, c’est un ensemble de questions qui interrogent le … La v�rit� et la connaissance ont donc une valeur en elle-m�me, une valeur pratique et une valeur technique. Recherchez un livre Philosophie médicale de Nietzsche : la connaissance, la nature en format PDF sur odpsemetenscene.fr. 3.1.2.2. En l�occurrence, � force de voir B suivre A, les hommes induisent que A est la cause de B. Mais c�est bien la r�p�tition qui permet d��tablir cette id�e g�n�rale et non l�exp�rience seule. La connaissance ne d�pend donc que de son objet. Plus simplement, une id�e vraie est celle qui correspond � son objet. Parce que c�est p�tition de principe�: c�est pr�supposer que la v�rit� de certaines id�es soit d�j� prouv�e. Elle n�est donc plus absolue ou universelle. Remarque sur le crit�re de scientificit�: les empiristes consid�rent que ce qui distingue les sciences des pseudo-sciences est qu�elles seules sont confirm�es par les faits. C�est quelque chose qui s�inf�re par induction�: la r�p�tition constante de deux impressions habitude progressivement l�esprit � associer les id�es de ces deux impressions et finalement l�esprit finit par faire de la premi�re chose la cause de la seconde chose. La cons�quence du relativisme�: 1.8.1. Où puis-je lire gratuitement le livre de Philosophie médicale de Nietzsche : la connaissance, la nature en ligne ? 4.2.2. Les faits ne sont re�us passivement par les savants�: a) la science est une activit� d�investigation�: elle recherche les faits�; et b) l�investigation scientifique se fait souvent par le moyen d�instruments�: les faits sont donc produits et construits�: l�exp�rience scientifique est abstraite et quantifi�e�: elle n�abstraie techniquement des perceptions que les qualit�s qui sont jug�es pertinentes d�un point de vue th�orique. 2.2.2. Il y a deux solutions�: a) elles sont �videntes, c�est-�-dire que leur v�rit� ne pose pas probl�me�; ou b) elles ont elles-m�mes �t� d�duites d�autres id�es. Mais pour que la raison puisse jouer son r�le, il faut plusieurs choses�: a) que les opinions soient rationnellement comparables�; et b) que la v�rit� soit unique. La preuve en est que deux hypoth�ses contraires peuvent expliquer les m�mes faits. Les croyances qui ne sont pas appuy�es sur des preuves solides et qui donc ne sont pas objectivement certaines sont d�nomm�es des opinions. La critique du scepticisme�: 2.2.1. Premi�rement, il semble bien que les hommes disposent de certaines connaissances�scientifiques. Une hypoth�se n�est scientifique pour eux que dans la mesure o� elle peut �tre v�rifi�e exp�rimentalement. 2.1.3.1. 3.1.2. 2.3.2.2.1. Ce faisant, elle doit d�pendre beaucoup plus de son sujet, c�est-�-dire de celui qui l�admet. 1.8. Or, il est bien s�r impossible de r�aliser une quantit� infinie de tests exp�rimentaux. 1.3.6. Hume, l�Enqu�te sur l�entendement humain�: l�induction est le raisonnement qui per-met � l�esprit humain de d�gager les relations causales entre les ph�nom�nes. Les faits n�ont pas de sens sans le travail th�orique�: a) les faits sont produits techniquement et donc pr�supposent des hypoth�ses (holisme �pist�mologique)�; et b) le sens d�un r�sultat d�observation ou d�exp�rimentation est fix� par l�hypoth�se que l�exp�rience devait tester. … 2.6.2. 2.3.2. Mais cette opinion rela tive á un objet peut être vraie ou fausse, c'est-à dire plus ou moins conforme á son objet, plus ou moins objective. La méthode scientifiqueprocède de plusieurs étapes : 1. observation, 2. hypothèse, 3. expérience, 4. analyse, 5. théorie. 3.4.6. La valeur du mensonge et de l�erreur�: 4.2.1. Platon, le Ph�don�: pour que l��me puisse conna�tre ce qui est r�ellement, il faut qu�elle d�passe les perceptions, car les perceptions sont trompeuses et elles excitent en l��me des d�sirs qui la poussent � s�int�resser aux apparences sensibles. Mais certaines cultures pr�tendent imposer aux autres leurs propres normes de v�rit� et de bont�: elles deviennent imp�rialistes. Une hypoth�se est scientifique si elle peut �tre r�fut�e par au moins un fait. 2. 1.3.3. trailer Ce que sont l�opinion�et la connaissance selon le correspondantisme : 1.3.1. Depuis Kant surtout, on s'est convaincu que la métaphysique et même la connaissance en général n'est possible, — philosophiquement — que moyennant cette préface générale de toute recherche particulière. 3.4.3. Si les observations sont faites, alors l�hypoth�se est v�rifi�e. “La connaissance peut se définir comme l’activité théorique de l’homme, comme l’opposé[e] de l’action dans le monde”. La relation causale qui permet la pr�vision ne s�observe pas, car bien que ce qui doit se produire n�est pas encore observable, son id�e est d�j� convoqu�e dans l�esprit du pr�visionniste. Russell, les Probl�mes de philosophie�: une id�e vraie est celle qui entretient une relation de correspondance avec le fait qu�elle est cens�e repr�senter. Pourquoi tiennent-ils pour plus probables certaines id�es que d�autres�? De m�me encore, certaines id�es fausses ne sont pas crues, mais certaines autres id�es fausses le sont. 0000007081 00000 n Hume ne r�duit pas la connaissance discursive � la connaissance inductive. 0000008517 00000 n La plupart des hommes se fient � leurs perceptions, mais ces perceptions ne sont que les apparences des choses r�elles�: ce sont les choses r�elles telles qu�elles apparaissent aux hommes en agissant sur leurs sens. 0000036217 00000 n La perception est la facult� mentale qui permet de se repr�senter sensiblement des choses ext�rieures. Distinctions conceptuelles � ma�triser�: absolu et relatif�; concret et abstrait�; cause et fin�; croire et savoir�; expliquer et comprendre�; formel et mat�riel�; intuitif et discursif�; m�diat et imm�diat�; objectif et subjectif�; persuader et convaincre�; et principe et cons�quence. 2.3.2.2.3. Il s’agit essentiellement d’exercices, qui sont de types divers : compte-rendu 2.5. Rien n�emp�che qu�une m�me id�e soit � la fois vraie et fausse. 0000002923 00000 n 1.3.5. Donc une relation causale est bien inf�r�e et non saisie intuitivement. Il ne faudrait pas croire que les hypoth�ses puissent se conclure n�cessairement � partir des faits. Euclide semblait �tre parvenu � d�duire les principaux th�or�mes g�om�triques connus � son �poque d�un nombre restreint d�axiomes, c�est-�-dire d�id�es simples et �videntes. Afin de r�soudre le probl�me du scepticisme, c�est-�-dire de trouver une id�e tout � fait certaine, Descartes d�cide de soumettre chacune des id�es qu�il a � un doute m�thodique. Cette thèse présente l’analyse de l’épistémologie africaine à partir de la philosophie de la connaissance de Gaston Bachelard. La m�thode exp�rimentale consiste � �laborer une hypoth�se cens�e expliquer un ph�nom�ne probl�matique, puis � d�duire de cette hypoth�se des observations possibles et enfin de proc�der � des exp�rimentations pour tenter de r�aliser ces observations. Il s�ensuit que les hypoth�ses des sciences exp�rimentales ne sont jamais certainement prouv�es et qu�en cons�quence les sciences exp�rimentales ne constituent pas des connaissances au sens strict du terme. la partie consacr�e � l�induc-tion. Troisi�mement, le scepticisme est lui aussi auto-r�futant�: pour discr�diter la perception et la raison, les sceptiques font r�f�rence � des perceptions et � des raisonnements faux. 2.6. Une croyance peut donc �tre soit vraie soit fausse. Les hypoth�ses scientifiques sont donc toujours faillibles et v�risimilaires lorsqu�elles sont corrobor�es par les faits. 2.4.2. Seules les math�matiques ont des r�sultats certains. L�opinion n�est donc ni objective ni universelle. Premi�rement, les sciences divergent selon les objets de leurs recherches�: des lois, des structures, des faits, etc. 1.6.2. La v�rit� caract�rise la repr�sentation (mentale, linguistique, etc.) 0000036403 00000 n Il l�est parce qu�il est � la fois intol�rant (il veut �liminer les croyances contraires) et qu�il utilise la contrainte, voire le pouvoir politique. Reviser la Philosophie facilement sur digiSchool Documents : PDF, fiches de revisions, ressources, biographie et Cours de Philo gratuits en ligne. Sextus Empiricus, les Esquisses pyrrhoniennes�: vouloir prouver la v�rit� d�une id�e en d�duisant cette id�e d�autres id�es qui, elles, sont certaines implique de dire auparavant comment ces id�es certaines ont �t� prouv�es. De deux fa�ons�: a) en la comparant � une ou plusieurs perceptions�; et b) en la d�duisant d�autres id�es, elles certaines. Et en fait toutes les cultures sont ethnocentriques. xref La g�om�trie a �t� pendant longtemps le mod�le non seulement des sciences d�duc-tives, mais aussi des sciences en g�n�ral. Le dogmatisme est l�attitude qui consiste � inculquer aux hommes par le biais d�une autorit� sociale des croyances, vraies ou fausses, pr�sent�es comme indubitables et incontestables. 0000002572 00000 n La question est posée dans la perspective de l’utilisation de la philosophie ouverte de Bachelard, afin de proposer une critique constructive de la problématique du développement de la philosophie des sciences en Afrique. 3.1.2.3. Les croyances sont donc des id�es que les hommes tiennent subjectivement pour certaines. Mais l�honn�tet� est elle-m�me estimable. Le savoir. 2.4.2.1. M�me les th�ories scientifiques les plus solides rationnellement pourraient s�av�rer finalement fausses (ou partiellement fausses). Mais il est possible de r�pondre au relativisme scientifique et de soutenir le r�alisme scientifique, c�est-�-dire la position philosophique qui affirme que les sciences connaissent bel et bien le r�el�: a) les th�ories scientifiques permettent une ma�trise technique du monde�; b) les th�ories scientifiques sont tr�s bien confirm�es par les faits�; c) les th�ories scientifiques permettent de faire des pr�visions tr�s pr�cises�; et d) il y a une certaine accumulation des connaissances au travers de l�histoire des sciences.
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